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letra de 180 degres intro - tomàs v

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[couplet 1]
j’appréhende vraiment l’moment où j’vais partir
18 ans à rester dans la même ville
est-ce que j’ai assez profité de ma famille
l’échéance approche et j’crois qu’j’suis d’plus en plus triste
et sur le quai, j’vois les larmes dans les yeux de mon père
qu’est ce que je l’aime, j’voudrais lui dire, mais c’est trop dur à faire
donc j’utilise ma musique, putain d’pudeur qui me freine, qui me freine, qui mе freine
maman je t’aimе, p’tite soeur je t’aime
quand j’vous revoit, mon coeur se remplit
et même parfois, j’regrette d’être parti, loin d’chez moi, loin d’ici
et quand j’dois trouver mes marques, tout ça la première semaine
j’ressens un vide dans mon cœur, comme si viré de la fête
et j’regarde par la fenêtre, y’a plus rien d’universel
seul devant mon assiette, personne à qui passer l’sel
mon âme est grise, en plus le temps pue la merde
“paris est magique”, du mal à trouver ça vrai
mais au moins je me fais quelques potes, on rigole bien, vite on décompresse
je croyais que j’étais mieux solo, mais être entouré agit comme compresse
toujours vers 3h du mat’, j’ai ces angoisses qui me collent à la peau
et j’ai la tête qui tourne comme dans le tambour d’une machine à laver pleine de défauts
oui c’est le chaos, oui c’est difficile
jamais été confronté à tant d’épreuves, mon sang froid met le thermostat 10

[couplet 2]
j’prends la lumière, quand elle viendra
quand elle passera, un court circuit
quand t’as subi, les pires visages
remplis de tristesse, ça te refroidit
les pires annonces, quand tout s’effondre
quand tout ton monde, tient à un fil
on combat ensemble, on s’montre de l’amour
près de toulouse, ou dans la cuisine
j’voulais tout casser, j’ai fait que pleurer
comme un casse tête, où j’reste apeuré
envie de m’ lâcher, et de frapper, sans relâche, mes traumatismes
et dans mes pensées, j’sens que mes plaies saignent
et que ça brûle, dans mon esprit
quand viendra la paix, finie la tristesse
cette idée enlevée, là j’aurai gagné
pitbull enragé, ou soliste désabusé
entre le yin et le yang, mon choix n’est jamais fait
j’ai compris comment j’étais construit
pas forcément fait comme autrui
mais je l’aide quand même
et je l’aime quand même
au fond tous pareils
les mêmes angoisses dans, la nuit

letras aleatórias

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