letra de francfort - thézée astérion
[couplet 1]
époque brutale et stupide, vaut bien quelques contorsions
rêves de gosses anéantis, laissent place à trop d’ambition
ressens la profonde rupture, les grands récits du p-ssé
céder face au pragmatisme, aux raisonnements étriqués
les emballements de la machine bureaucratique
son obsession du contrôle pour nous fourguer ses drones
les mêmes discours sans substances rabâchés comme des prières
y adhérer, je considère, équivaut une mise en bière
j’ai pas trop d’une vie entière pour apprendre à fédérer
alimenter les débats, limiter les faux départs
j’embr-sse la totalité en évitant le grand écart
ce qui reviendrait à considérer que dans le fond tout s’égale
sans grands principes on s’égare
suspendu à des lèvres d’où s’écoulent fiel et fausseté
c’est bien naturel de croire, mais commençons par penser
redéfinir par nous-mêmes ce qui fait notre réalité
[refrain]
je marche pas à reculons
je suis neuf et lucide, pas dénué d’ambition
le système en place n’est qu’une illusion
social-démocratie en décomposition
servilité, corruption
politiques arides, pros de la désertion
abrutis avides de pseudo-sensations
stratégie du choc dans la résignation
[couplet 2]
la stérile pensée unique n’empoisonne pas le ronin pâle
si je crois pas que tout est écrit, je p-sse devant sur le pont d’arcole
que l’oligarchie rigole
tant qu’elle le peut encore, tant qu’y a encore le décor
c’est un cadavre qu’on anime, et se prolonge la pantomine
et j’entends déjà qu’en haut lieu, les genoux flageolent
tant d’arrogance pue la fin, travers qui précède la chute
on ne maintient pas l’équilibre en vendant quelques babioles
le grand intégrateur, le fric de tous ces gratteurs
le temps qu’on p-sse à compter le chiffre divinité
à nos achats compulsifs, nos pet-tes crises existentielles
ident-té en mille-feuilles, s’il te plaît flatte mon ego
place-moi sur un piédestal si je perds tous mes idéaux
qu’au moins le statut d’idole m’anéesthésie le cerveau
maintenir le cap c’est une vie, ce n’est pas une bandante p-ssade
peu de balles dans le fusil, bien -ssez pour l’embuscade
[refrain]
je marche pas à reculons
je suis neuf et lucide, pas dénué d’ambition
le système en place n’est qu’une illusion
social-démocratie en décomposition
servilité, corruption
politiques arides pros de la désertion
abrutis avides de pseudo-sensations
stratégie du choc dans la résignation
[outro]
faut-il que je te le répète ?
c’est toujours aussi facile
de repérer les failles
pour peu qu’on s’en donne la peine
letras aleatórias
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