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letra de balade nocturne - tchadée

couplet :

j’me réveille l’impression d’être dans un cauchemar
j’remets tout en question
souvent je me couche tard
défoncé à la verte pour oublier les traumas
c’est toujours le même schéma
j’me dit qu’il faut qu’je bouge putain j’ai plus 16 ans
j’en fais deux fois plus que les autres en indé, c’est différent
j’m’en bats les couilles des différences
si tu doit percer fait le, le reste n’a pas d’importance
j’ai pas d’chance en amour je laisse trop parler mon cœur
mon cerveau fait des tours dans ma te-tê les démons gueulent
mais moi j’suis comme ça
j’vais pas changer pour des connasses des lopes-sa
plusieurs fois j’me suis dit j’peux arrêter là
si j’vais plus loin est-ce que mon âme résistera
est-ce que j’aurais la paix
intérieurement ça ne va pas
j’utilise la verte comme dernier calmant
en attendant mon dernier battement
refrain :

séparé de toi mon âme se pose des questions
je tourne en rond, je tourne en rond je trouve des réponses
et si jamais demain tout s’arrête
lequel de nos plus beaux souvenirs te restera ?
l’impression d’avoir sur la main la marque noir
et comme toutes les autres tu t’en iras
arrête de hanter mes pensées
le cœur plein d’épines
et le cerveau ne pense qu’à poncer

couplet :

a 19 ans c’est grave d’avoir autant de souffrance
quand est-ce que pour la dernière fois j’ai lâcher un vrai sourire
le cœur sous vide
l’amour est la plus grande arme que chaque jour on ré-utilise
j’connais la danse mais je succombe à ses charmes
c’est plus un cheval creux qu’un char
arrête ton charre
j’le vois dans ton regard
j’pourrais passer des heures à voir qu’à l’intérieur les anges se tassent
pendant qu’à l’extérieur les démons s’cachent (les démons s’cachent)
et que nos cœurs se crashent
et quand j’regarde sur la montre, je vois qu’il reste très peu de temps
avant de succomber à la tentation (à la tentation)
c’est comme avant, c’est comme au début (c’est comme au début)
il nous reste plus que quelques secondes
c’est comme au début
il nous reste plus que quelques secondes
refrain :

couplet :

et le cerveau ne pense qu’à poncer
j’crois pas qu’on est pote juste parce que j’t’ai pardonné
je cherche la bonne personne
mais est-ce qu’on m’a pardonné ? (est-ce qu’on m’a pardonné)
de toutes les fautes, de tous les tords
de toutes les fausses directions qu’j’ai pris
on s’détruit même si l’atmosphère est festive
j’ai vu les anciens et leur sagesse, la vie dure nous donne la paresse
est-ce qu’un jour on m’rendra l’appareil
ça sera jamais pareil, on a trop changé
j’imagine l’amour qu’on pourra plus jamais s’donner
j’me dis qu’c’est du passé c’est dépassé maintenant faut avancer
mais quand j’revois ta tête
la mienne m’empêche de foncer
c’est vrai qu’c’est pas la fin du monde
dans mon cœur c’est la fin de l’univers
loin d’être fière
les voix dans ma tête j’aimerais les faire taire (j’aimerais les faire taire)
ouais j’aimerais les faire taire (j’aimerais les faire taire)
ne plus rien sentir (yeah)
ce soir j’compte pas le nombre de verre que j’m’enfile
(yeah)
et quand la tristesse vient (quand la tristesse vient, yeah)
liées sont mes mains (yah, thadée, han)
j’me laisse emporter et nique le r’frain

- tchadee

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