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letra de shogun (freestyle #derniermalaxe act.7) - t.killa

[couplet 1]:
j’avance en roue libre j’en ai rien à branler
qu’ils adhèrent ou pas, mon frérot, c’est la même
j’ai s’coué la taulière, j’ai fumé le taulier
si on p-sse pas 2019 c’est la merde
j’reprends les affaires en reprise de volée
j’suis la pour gagner chez nous on n’sait pas perdre
va t’faire enculer ou va t’faire immoler
y’a qu’a voir ta gueule ton daron c’est ta mère
pas là pour déconner
j’manie les mots comme je manie le glaive
même en été ça met des gros bonnets
j’enchaîne les gosses pour -ssurer la r’lève
y’a aucune négoce quand c’est le jour de paie
quoi qu’il arrive tu p-sseras à la caisse
t’es toujours aussi dégueul-sse que la veille
jette toi à la mer et fait tourner la ‘teille
y’a rien qui change depuis des décennies
mais tout va changer d’puis qu’c’est connards s’y mettent
malheureus-m-nt ici l’enfant terrible
reste pas dans mon coin, reste pas dans mes 6 mètres
(?) frérot faut l’décimer
arrête ton bus j’entends qu’les décibels
et puis j’me suis jamais senti aussi près
comme après être monté sur scène à sibers
c’est pas moi, mais c’est les gens qui changent
qu’ils adhèrent ou pas frérot oui j’les emmerde
seul dans mon coin gars et bête et méchant
encore plus féroce d’puis qu’j’ai perdu mon père
a.b.m corp, villiers, ça va de pair
y’a personne qui broche quand le 95 opère
j’suis v’nu en paix, mais j’ai d’quoi faire la guerre

[refrain]:
trop la dalle je pointe pile à l’heure
du sang, des larmes, de l’encre, et d’la sueur
les claquements d’seuf faussent l’applaudimètre
j’suis trop direct, dans l’équipe que des og, mec

[couplet 2]:
fait pas semblant, frère t’as pas une thune
pas d’équipe, tu connais pas l’bitume
personne sais t’es qui, ça t’as l’habitude
chez toi tout est falsh, comme tes vues youtube
j’prends une bouffée d’air laisse moi faire le vide
j’suis dans mon mode (?)
tu veux faire du rap, t’es pas sur le beat
ici ça débite, que du haut débit, que du haut débit
j’ai grandi en (?)
j’resors d’la cabine les phalanges en sang
le (?)
l’hiver arrive, j’vais d’voir muscler les rangs
quitte à perdre une bataille pour gagner la guerre
on devient stratège une fois l’nez dans la merde
on devient un shlag une fois l’nez dans la sess
(?) d’un corbillard
j’ai vaincu mes problèmes de vie et d’pillave
sauf pour mon foie, ma foi, rien est si grave
un dernier revax avant qu’j’perde mes syllabes (?)
c’est à coup d’vieux rhum, frère, qu’ici on s’hydrate
c’est après la défonce que j’me met à l’eau
cap sur ton derch y’a pas de “non mais allô”
on jette l’encre ici avec tout mes salauds
tu peux unfollow, comme tu peux follow
la vérité frère, elle est dans les chiffres
que des (?)
me fait pas d’rappel frère, en fumant du sh-t
j’arrive en balle que pour leur mettre des gifles
j’ai l’art et la manière, noire est la bannière
a.b.m corp floqué en gros sur l’torse dans mes négros à l’arrière

- t killa

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