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letra de cinéma de quartier - t-kaï cee

enfoiré, première scène… lumière…
ouais, c’est ça hein
ferme les yeux, pour m’envoler un moment

—–

lever d’rideau, j’ai les fesses collées au béton
j’voyage en fermant les yeux, mesdames messieurs
pour des raisons d’sécurité, restez derrière
j’vous présente dans l’obscurité mon clan qui à l’air
moi même sous ma capuche à cause des lampadaires
la rue en avant première, et moi
j’ai l’trac comme les acteurs du t-kaï soundtrack
sometimes i feel like a motherless child
movie t-trée en 3 syllabes signée triste klan célèbre
sur une affiche en berne
pendant qu’le rideau se lève
lentement mes yeux se ferment
dans mon film
le diable infâme n’a pas d’corps
le spectateur a faim mais mange rarement du pop-corn
c’est moins érotique qu’m6, plus p-rno que c-n-l
ici le monde du disque sous l’égo(?) kiffe le doggy style
pour s’évader du b-n-l sont même prêts au (?)
aucune histoire d’amour et malgré les scènes de cul
tu t’endors avant la mire(?) car le scénar’ c’est du vécu
la bobine du pq, pour s’projeter c’est la merde
l’héroïne en est, et le héros en herbe

[refrain]
la vie si un film silencieux
plus souvent noir que blanc
des acteurs, que personne n’entend
sur une bobine jaunie par le temps
et comme charlie chaplin
on s’épuise contre le vent
c’est mon cinéma d’quartier
(on s’épuise contre le vent)
(c’est mon ciné cité)

une coupure publicitaire, buvez huit-six de bavière
moi, j’fais les trous dans mon linge avec h3(?)
pour une voiture brûlée la deuxième offerte à l’achat
et si ta meuf a grossi envoie-la moins en thal-sso
avec un frigo vide sur les poulets on monte à l’-ssaut
puis on visite le quartier dans l’panier à salade
y a pas qu’thal-ssa pour voyager
t’as vu ici c’est sale, e.t. phone-tel-maison
ici c’est pas les sims, mais bon, yoh
j’te raconte une scène de racim-se
fourgonnette et 306, les fliquettes descendent à 6
emportent un pote, menotté, et claquent la porte
scène cl-ssique yoh, pour les jur-ssic porks
tu croyais rester -ssis, non moi j’tagge sur l’dos d’l’agent
saïd baise la police, (ahaha)

oh mais mec, tu t’appelles pas saïd hein?
vas-y ferme ta gueule, yoh
ferme bien ta gueule
tu peux pas comprendre c’est de l’art
shht, c’est du lard tu veux dire ?
ah on dit comme ça ? shht !
bah ouais…
shht… on parle pas au cinéma !
qu’est-ce qui ya ? hein?

c’est un attentat que tout l’monde lève les bras
bien haut, ou j’évacue la salle en vous p-ssant par les ventilos
yo, on vous avait prévenu, on s’fait des films dans la tête
oh, dax p-sse dans les rangs, foutez vot’fric dans la casquette
et fouillez les femmes évanouies, vous savez
on veut pas faire d’ennuis c’est aussi notre cinéma d’quartier
merci d’coopérer, wesh.. c’est bon ?
le film peut continuer

[refrain]

on s’épuise… t-kaï cee, contre le vent…
contre le vent…
bourg-stra… 67100…
c’est mon cinéma d’quartier…

- t kai cee

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