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letra de descente aux enfers - syndrome aos

[intro – alpha y]
descente aux enfers
pas d’pitié comme le cancer
putain où j’suis là, merde ?
on est où là ? j’comprends rien, j’suis perdu
allez gros, réveille-toi là, sors d’ici
putain, encore un cauchemar ?

[couplet 1 – alpha y]
j’ai le cœur qui bat moins vite que le bpm
où qu’je traîne, il y aura toujours la haine
y a qu’des larmes qui coulent dans mes veines
f.a.b.a.m gravé sur la chaîne
la vie est dure, la vie n’est qu’une chienne
putain les années p-ssent, immense est ma peine
j’aimerais me barrer mais tout part, c’est la même
les vrais sont rares, c’est bien ça le ‘blème
double a toujours déter’ pour y arriver
basket, studio et la mifa pour évacuer
un par un le cancer nous a rayé
si j’suis triste, m’en veux pas, j’fais pas exprès
on a ramé pour s’en sortir, shoot les poucaves pour m’endormir
c’est pas la misère, c’est encore pire
combien de temps il m’reste à vivre ?
destiné à partir, faut-il vraiment croire en l’avenir ?
rester vrai y a que ça qui compte
j’sais pas qui est au-dessus, j’me compare à quiconque
trop de gens m’ont déçu, ma vision reste sombre
j’calculais rien au début, silencieux comme une tombe
aujourd’hui est le reflet d’hier
j’prends jamais mes devants, j’surveille toujours mes arrières
les souvenirs sont déjà trop loin et le temps m’exaspère
je vis au jour le jour la descente aux enfers

[couplet 2 – améga]
tu t’es fait fumer parce que t’as maté mes gos
tu t’es fait carotte à force de trop tirer sur le bédo
tu t’es fait plomber, poto t’as tellement pêché
on veut nous signer mais faudra se dépêcher
bang bang c’est l’langage des mes-ar
gang bang c’est l’langage des queutards
saigne saigne mais ma sœur c’est trop tard
la vie est une pute où il faut ranger ses larmes
c’est la descente aux enfers, dites à mes proches de pas s’en faire
j’ai la violence du cancer, je vide mes poches pour les centenaires
les disquetteuses, je les sens venir, les disquetteurs s’font monter en l’air
les bicraveuses de love m’attirent, j’oublierai jamais mes khos d’aubières
et quand faut s’taire j’ai vu des manchots parlaient le langage des signes
si j’suis holster, c’est qu’la vie n’est pas une fille facile
tac tac au cimetière où j’ai vu des darons pleurer
ça-ça faut s’y faire mais mon frère t’as tes gle-r
ça-ça faut s’y faire, les salopes ont la langue pendue
j’veux un somnifère pour jamais voir mes rêves pendus
j’tire un trait sur notre relation, notre avenir est réglé
j’tire -ssez sans somation pour les voir venir ces pédés
grosse barbe, grosse voix, poto ça pousse à la salle
gros cul, grosse tchoin, j’te la laisse si t’as la dalle
inspiré par le diable, inspiré par les cains-ri
attristée, mère en larmes, ma devise : « les mettre à l’abri»
le diable a des bas résilles, mon frère, le diable sort en boîte
la première qui m’arrache un sourire sera la dernière que je déboîte

[outro – alpha y]
un de plus, j’oubliera jamais
les nuits sont longues et la vie est courte
ça arrive quand tu t’y attends pas
descente aux enfers

- syndrome aos

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