a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de spectrum - swono

[couplet 1]
c’est con, j’ai rien trouvé d’mieux qu’un bout d’papyrus
mais ça f’ra l’affaire
t’oublier ? j’dois avouer qu’j’ai pas trouvé l’astuce
tous des menteurs, ceux qui diront qu’on finira par s’y faire
idiot, j’me suis laissé avoir par tes yeux céruléens
dans leurs pupilles, j’lisais qu’tu voulais qu’nous deux n’fassions plus qu’un
puis réduit à néant, j’ai pas vu qu’c’était l’début d’la fin
t’as préféré l’argent quand j’étais pourtant l’or du commun
comme si de rien n’était, balayé d’un revers de la main
j’suis passé de ton prince à ton valet, devenu vaurien
c’est pas mentir d’admettre que depuis vivre est un effort vain
mon seul rêvе te passer la bague au doigt d’ici 2020
j’ai tout donné pour tеs lèvres que j’mords comme d’la barbe à papa
mais si un jour la terre s’effondre, j’sais qu’tu me rattrap’ras pas
tu m’voulais à vie tu m’as tué, n’eu aucune pitié pour moi
t’as souri en y plantant poignards et mon cœur tituba
avec toi, j’étais un gosse replongé dans un monde facile
j’nageais dans tes iris mais il s’avère que j’étais qu’un cil
en trois ans j’en ai fait des longueurs, pour toi c’était futile
arrêt du coeur quand tu m’as j’té, dieu sait qu’c’était difficile
et j’tourne en rond et j’tourne en m’demandant le sens de ma vie
si c’est par là, si c’est par ci, rien n’a d’sens sans ton avis
en vérité dis-moi, même la continuer s’rait à quel prix ?
incapable de décider ça donc pas d’autre choix, je fuis
[pont]
et je sombre, j’empile les bouteilles et j’me console en me disant
que d’toute manière l’amour est mort, que j’le s’rai aussi dans dix ans
dur d’affronter la vérité, donc je rentre les yeux larmoyants
et j’me rappelle ce jour terrible où j’pleurais dans les bras d’maman

[instrumental]

[couplet 2]
regard noisette du pays étoile jaune sur fond rouge
les premiers instants sont torrides, j’oublie les principes de de gouges
la corde appelle l’insulte mais t’en r’demandes comme une succulente courge
t’as d’yeux qu’pour moi, tu m’demandes, j’fais genre que ça m’fait chier de bouge-er
tous nos sourires, nos extases, nos nuits côte-à-côte et
tous ces films qu’on a pris quatre essais à tenter d’terminer
quand j’faisais des maths la tête sur tes fesses, que toi tu codais
tu sais comment finit l’histoire, ouais pas b’soin d’épiloguer
et j’voulais pas d’une relation qui dure genre plus d’un an
tu m’diras : “parfait, t’as eu tout c’que tu voulais naaan ?”
j’avais pas prévu d’pas pouvoir me passer d’tes mains d’enfant
qu’après ton départ des s’maines durant j’pourrais même pas m’ler-bran
sans avoir ton visage revenir dans mes paupières fermées
des souv’nirs rémanents de ton sourire y sont imprimés
j’oublie pas que magistrale était notre dernière baisée
mais j’ai menti quand j’ai dit r’gretter notre dernier baiser
cette nuit à sapporo, envisage la mort, à deux doigts
d’être un d’ces idiots génies mais l’son de ta voix m’apaisa
l’soleil dort, mon bonheur aussi, tu m’sais hijo de la luna
le sentiment d’être sdf, j’me suis défenestré sans toi

- swono

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