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letra de cauchemars et rêves - swift guad

[couplet 1 : sentin’l]
j’suis pas perdu c’est pire, le doute s’arrête plus, j’écris j’sais pas où j’vais
quand toutes mes certitudes s’appellent une énigme
l’amertume existe, on sait pas nommer l’bonheur mais pour l’argent on connait salaire, tunes et biff
pour vivre le bien il faut parfois s’entrainer au contraire
une erreur n’est pas plus grave quand elle est volontaire
nous frôlons l’rêve, ou l’cauchemar où est la notion d’vrai
les relations s’mettent à sombrer lorsque les choses sont claires
au fond j’crois qu’on vit sans l’faire
dans nos esprits le vice s’enferme, j’rêve de la mort qui s’enterre, seule sans chrysanthèmes
même en criant fort, j’vois mes sentiments sans clientèle remplies dans l’corps gigantesque
j’aimerai dormir, du moins faire l’effort
j’apprécie rien, l’reste est horrible, faudrait choisir entre l’air et l’or
et vu qu’j’suis d’ceux qui perdent et sortent
j’attendrai la victoire dans un dernier somme

[refrain : swift guad]
les hommes s’endorment noyés par les peines
narguant la mort, cherchant l’or entre cauchemars et rêves
obsédés par les étoiles, la lune éclaire les âmes perdues entre cauchemars et rêves
les hommes s’endorment noyés par les peines
narguant la mort, cherchant l’or entre cauchemars et rêves
obsédés par les étoiles, la lune éclaire les âmes perdues entre cauchemars et rêves

[couplet 2 : sentin’l]
y’a pas d’insomnie sans peur, les rêves hantent
dormir j’essaie, j’espère, j’rampe du lit sors vite quand la sonnerie m’réveille
en chute de cauchemars, comme dominique cobb
sans limite j’smoke, ivre j’f-ck la vie sous gros sbar
somme sombre à l’aube, pauvre au crépuscule
j’succombe à l’oseille, à l’oreille m’parle cette belle succube
rêve de bonheur en avalanche
trompeuses sont les apparences, allume une blonde et baise une brune
r-ssembler la foule avec une plume est naïf
l’utopie c’est magique les urnes brûlent, on coule l’-ssemblée
même si on part sans l’blé, le paradis nous remboursera
prie pour cela, car à ces putes j’veux pas r’ssembler
obèse de drames, pourtant des rires en sortent
clown triste, larmes, la chance sourit quand la ville s’endort
affronte les terreurs nocturnes, j’guette l’heure, 4h j’dors plus
même si les piles sont mortes

[refrain : swift guad]
les hommes s’endorment noyés par les peines
narguant la mort, cherchant l’or entre cauchemars et rêves
obsédé par les étoiles, la lune éclaire les âmes perdues entre cauchemars et rêves
les hommes s’endorment noyés par les peines
narguant la mort, cherchant l’or entre cauchemars et rêves
obsédés par les étoiles, la lune éclaire les âmes perdues entre cauchemars et rêves

[couplet 3 : swift guad]
l’oseille moi j’adore ça
et je plonge dans mes songes ou dans l’sommeil paradoxal
et j’me rappelle encore très bien d’ces cauchemars qui m’horrifiaient
ces familles qui vivent sous les bombes, ces clochards frigorifiés
dans mon pays policier, le miroir paraît brisé
et j’compte plus le nombre de fois où j’me réveille pour aller p-sser
dans ton sommeil ça va piquer c’est comme un plat épicé
tu dors pas sur tes deux oreilles mais proche d’une lame aiguisée
eh grosse putaine paraît qu’t’es allergique au gluten
j’dormirais mieux avec comme appui-tête un boule de cubaine
tes dents tombent une par une, tu t’réveilles quand c’est la chute
au clair de lune j’ai pris du sang pour mieux y tremper ma plume
panorama grillagé, big up senti’ mani
j’ai dormi sans tiffany mes draps se sont sentis salis
avec ton corps je vois qu’tu erres t’es comme un vampire la nuit
j’vous laisse les spots et la lumière, j’retourne en transylvanie

- swift guad

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