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letra de j'suis sous shit j'avoue c'est pas le paradise - sully (columbine)

[couplet 1 : chaman]
à l’abattoir, j’découpais les porcs
y a ceux qui savent
y a ceux qui ouvrent les portes
ceux qui ignorent devant la télé ou en-dessous, le porc
tu parles, tu parles mais écoute-moi
cherche le chef pour le détrôner
on nous regarde nous faire la guerre du toit
j’vais les baiser comme dans un no-por
envahi par les cafards et les cloportes
6.0 sur le port de reau
les abattre, les abattre du dernier au primero
jusqu’au dernier gramme, après j’arrête
une dernière flamme pour faire disparaître la mèche
l’seul humain que j’ai tué était embryon
rien de brillant sur le front, marqué par les déceptions
le sang versé sert d’encre aux plumes qui signent la paix
mosaïque humaine, début de calvitie sous le bonnet
du béton sur les fleurs du mal
notre jardin, c’est la dalle
chaque jour s’alourdit l’mal
ma voix emprisonnée sur la toile
c’est la folie dans l’œil du cyclone
on fait pleurer le cyclope pour oublier ces clones
rien qu’ils font la morale rien qu’ils prônent
rien qu’ils bandent -ssis sur un trône

[couplet 2 : sully]
on finira pas la partie
on finira pas la partie
tout le monde est cuit, j’m’apprête à partir
la réussite et l’échec combattent dans ma tête
saoulé, j’quitte la fête
un milliard d’choses à faire
quel est le poids de mon doigt sur le clock ?
j’t’aimais bien
mais j’ai senti que le goût de ton gloss, mon cœur
comme un oiseau migrateur, mille regrets
dans le fusil mitrailleur
les tours nous privent du soleil
la tour du pc illumine la pièce
même les films d’horreur s’achèvent
j’voulais pas croire que tout s’achète
tous gentils, tous iens-cli
mais un jour, tout s’arrête
enfant timide est devenu méfiant
tout ce que j’ai est insuffisant

[couplet 3 : chaman & sully]
j’connais trois numéros dans l’annuaire
j’te garde une place sous l’rer
investis dans les services mortuaires
fume un “hein”
fly, j’flane, j’fane dans mon sanctuaire
cupidon ou dans l’canon, j’allume la mèche
une intellectuelle avec un corps de rêve
le train n’s’arrête pas
la fenêtre encadre le paysage
partout chez soi comme un enfant sauvage
si seulement on avait lu le contrat
chaque jour une peine
chaque jour une trêve
on verra tous la même fin du compas
chaque jour une peine
chaque jour une trêve
on verra tous la même fin du compas
le goût de l’argent sur les lèvres
la mort au bout de l’arc-en-ciel
l’horizon dans le regard
la mort au bout de l’arc-en-ciel

- sully columbine

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