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letra de plus belle la vie - suikon blaz ad

j’lance un appel d’offre, que les mc’s dépressifs balancent leurs projets
rien à foutre de leurs “mazel tov”, l’ancien pas précoce
j’rappe pas depuis des années, ça fait qu’y a pas de mal si tu m’trouves pas très fort
dans tous les cas j’t’égorge, sans doute qu’c’est pas d’ta faute
t’affole pas tafiole, ça sent le foutre ou le pâté de porc ?
et nique sa mère de frapper le score, j’efface mes torts
j’ai décidé d’la boucler si j’connais pas l’décor
j’avoue qu’le rap m’étonne… de moins en moins, toujours les mêmes prods
des joints dans l’coin, que du talent mais pas d’efforts
et j’p-sserai par les portes, si on m’ouvre
et si on doutait pas de moi à chaque fois que j’croise les regards des proches
est-ce que tu vois c’t’époque où la testostérone s’est fait la malle
pour être un mâle faut savoir parler sport
frérot j’ai pas d’espoir, mon cerveau a des spasmes
j’imagine un trou d’balle filmer ma mort au caméscope
et puis j’aime pas tes toasts, ras-le-cul d’me c-sser l’dos
si j’t’écris pas d’textos, c’est pour te mettre à l’écart
j’erre dans les aléas, c’est censé marcher c’taff ?
mais sans ces taffs d’esclaves, impossible de grailler chaud
allume ton pc, c’est l’effet placebo
digne d’un apéro, fut’ et caleçon baissés
pas besoin d’être futé pour reconnaitre la flûte
des députés, dé-déguster la voix de ceux qui ent-ssent les pauvres
et c’est dans l’algeco qu’on refait le monde à l’envers
un gouffre entre les hommes quand j’vois les sommes que ces connards encaissent
entre parenthèses, si tu vois qu’tes parents baisent
fais-leur bien comprendre que ton p’t-t frère sera mort avant de naître
j’suis pas très famille, et je sais qu’j’ai tort
les seuls encore présents quand ton corps crie famine
c’est quoi la vie d’artiste ? faut que j’pèse mes mots
chanter dans l’métro ou faire la pute au hit-machine,
puis vos boîtes de nuit me donnent le mal de vivre
alors pas étonnant que l’autre conne ait fini par me fuir
dar de s’imaginer sombre et j’suis con
mais j’avoue que j’l’ai pas senti venir, j’suis un peu comme daredevil
sans les pouvoirs, nique sa mère, si tu kiffes ma mère
disparaît, il paraît qu’on est trop dans l’étouffoir
gros j’ai l’sang qu’est tout pâle, cheveux blancs dès douze balais
faut qu’j’arrête la cigarette et que j’trouve un autre art de vivre

- suikon blaz ad

letras aleatórias

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