letra de street writer - stratégie de paix
j’garde le troisième œil ouvert comme un de ces gamins des coins de rue
dans cette course contre la montre, cherche toujours son point de chute
on apprend, à se servir soi-même, jamais rien n’est acquis
l’as de pique contre-attaque, harmonie de guerre derrière les machines
vide-leur le tiroir-caisse, la partie de poker est truquée
“faites vos jeux à la française”, le peuple s’fait déplumer
pousse un cri de rage, en live de nos fortins
la patience est une vertu, on attend le moment opportun
utilise, les failles de la machine pour bouffer notre pain
s’agit pas de faire du cash mais de le faire tourner entre les bonnes mains
frac-sse les portes blindées, à coup de parpaings
putain d’époque flinguée, fais tes papiers en sous-marin
j’suis pas à l’ère du 4g, mais plutôt à celle des paggers
nique les vendeurs de rêves, et les mauvais payeurs
c’est pour les mangeurs de pierres, en aucun cas les players
ceux qui n’ont plus peur de perdre, se forgent dans les épreuves
j’crache mon couplet derrière le grillage
m’évade comme papillon avec une paire de cisailles
j’ai pas pris perpét’ à rikers island
mais je vois notre champ de liberté se restreindre sous le joug des valeurs marchandes
ils nous laissent pas rentrer ? on va au moins fumer le videur
avec le colt d’omar, braquer l’pécule des dealers ok
j’me fais des films mais je m’invente pas de vécu
trinque à toutes les zones sèches, les frangins qui rasent les murs
refrain:
le globe tourne comme un ballon de basket-ball
ce monde est un quartier, j’habite pas south central
j’ai rarement vu le bout du boulevard
limité par les critères qui nous présument coupables
dans le périmètre, j’ai jamais vu vos stars
juste des politiques d’estropiés pour colmater la fracture sociale
envie de les faire sauter…
terre à terre avec le réel, un peu comme the wire
pas là pour alimenter les pulsions d’un public de voyeurs
ce monde est plus vaste que ce à quoi ils veulent nous cantonner
on zone dans le périmètre comme des clébards sans collier
je déambule comme bubbles sur fayette street
j’ai pas lâché mon survêt’, là où le paraître prime
je suis de l’époque des postes-c-ssettes
ceinturé côté p-ssager, position pilote crash-test
empiète pas sur le territoire d’avon barksdale
ou t’y laisses les plumes, le cash règne sous les spots
personne n’écoule ses stocks à perte
voilà à quoi ce bizness se résume
je défends mes intérêts comme un syndicat de dockers
je suis comme ce fils de rital qui veut calmer sa colère
on est nombreux dans ce cas, « dans ce cas répondez »
l’apathie enterre tous les espoirs escomptés
ça concerne des villes entières:
cloisonnées, caden-ssées par des grilles en fer
la spirale négative motive les troupes
de la paille pour soutenir les poutres alors la bâtisse s’écroule
je parle de l’absence de valeurs face à celles du cac 40
celles qui nous imposent un standard de réussite par l’argent
a nous d’arracher ses carcans, je compte bien tirer au panier avant la fin du dernier quart-temps
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