letra de cloizona - stratégie de paix
au clair de lune…
je pars en vol de reconnaissance
une farandole de barreaux s’étend à perte de vue
les proies cherchent refuge dans cette arborescence
mais je ne reculerai jamais car j’ai l’art de l’auto-défense !
en retrait deux tigres m’escortent. unir les forces :
notre plan secret pour tenter d’ouvrir les portes
mais les gardent repèrent nos présences
et qu’importe le prix de l’effort, les moutons veulent suivre les porcs
l’heure de la ch-sse est ouverte, seuls les leurres restent à découvert
l’œil du rapace guette quand le prédateur arrache les fougères
zone à risque. ch-ssé-croisé entre les branches
les os fragiles tremblent lorsque la peur au ventre démange
le condor plonge sur les charognards
gare au requin dont l’aileron dép-sse de la mare aux canards
les rats de laboratoire ont flairé le danger
pénètrent chez l’étranger en rongeant les barreaux de la cage
sélection naturelle, pas d’aide alimentaire
patte blanche, dent de velours, les fauves cachent des canines en fer
marche sur leurs plates-bandes sans savoir qu’elles abritent l’enfer
la colombe n’a qu’une aile valide
enfermé dans ce règne animal
comment faire face à la loi de lajungle sans camarade ni allié ?
rien n’enraille la spirale
il camoufle un abattoir en parc animalier
chaque tête du troupeau est fichée
le gibier de potence abrite un bourreau déguisé
leurs couteaux aiguisés mêlent nos sangs sur l’autel
la clé du problème pend au trousseau des clichés
les carnivores qu’ils ont enrôlés
finissent en manteau de fourrure, en tapis de sol ou en trophée
instinct sauvage incorruptible
qui prend son semblable pour du bétail n’aura pas la peau du tigre
[refrain]
dernier rappel à l’ordre
la ch-sse est ouverte, ils cherchent a nous faire fléchir
on rechigne, attachés à ne pas lâcher prise
dernier rappel à l’ordre
lâchez les chiens, on s’échappe grâce à la ruse du tigre
quitte le cheptel pour déclencher leur… chut !
le feuillage dissimule un pelage rayures noires
deux félins se faufilent furtifs rasant les murailles
sous l’oeil vif d’un condor, surveille les sentiers de sa sentinelle
survole une steppe artificielle
allées-venues, jusque-là rien à signaler
objectif : chercher la brèche dans un grillage imagé
là où chaque espèce se contente de rester dans cette clôture
les moutons noirs entre deux chaises s’électrocutent
les oiseaux de paradis végètent dans leurs cages dorées
d’autres espèces en voie d’extinction, dans le viseur des braconniers
cultive l’instinct de survie où profèrent les perroquets
sur le terrain furtif pour crocheter les loquets
ch-sse l’esp-ce vital, dans la jungle une cible, les félins rugissent
le ch-sseur intrusif charge un fusil
les cinq sens en éveil vers la colombe, un rameau d’olivier
penser différemment n’est pas clairement autorisé
a grandes enjambées cours loin des brebis égarées
redoute l’effet de groupe, laisse son esprit s’échapper
a la recherche millénaire, des récits effacés
des steppes sibériennes jusqu’aux rivages de méditerranée
domine parmi les aigles, le condor épouvante le corbeau
défie qui définit les règles, personne n’aura notre peau !
une soif de liberté jamais r-ssasiée
ça va plus loin que déterminer qui est proie, qui est carn-ssier
[refrain]
oppressante forêt dense, les plantes cachent la vue
incertain, à tel point qu’on ne sait plus les routes qu’il faudrait prendre
cherche un brin de reconnaissance
on veut tous être quelqu’un mais certains partent dans le mauvais sens
terrain restreint par les allergies aux mélanges
là où la stratégie des fauves dérange
remparts stupides, oublie les parcs publics
la grandeur de l’esp-ce ne le rend pas plus libre
chaque espèce dans son camp, sous prétexte de manque de confiance
tous laissent faire sans comprendre
s’en contenter au risque de ne communiquer qu’entre eux
comme si la tolérance se limite à une indifférence neutre
chaque espèce a son cri et quand le ciel s’-ssombrit
les chiens constatent que tous les chats sont gris
quoi de plus logique dans la peur noire des clichés
ne demande pas aux ch-sseurs face à leur proie de se garder de tirer !
la colombe veut chanter mais qui lui laisse le champ libre ?
qui dresse des stands de tir et espèrent des échanges d’idées ?
laisse brouter les brebis égarées
qui se soucient que les tribus finissent séparées ?
sous muselière, la soif de savoir se mue en faim de loup
afin que toutes les cultures deviennent un outil de contrainte de groupe
on forcera le barrage
malgré les murs de pierre, l’échange reste notre cheval de bataille !
[refrain]
dernier rappel à l’ordre
la ch-sse est ouverte, ils cherchent a nous faire fléchir
on rechigne, attachés à ne pas lâcher prise
dernier rappel à l’ordre
lâchez les chiens, on s’échappe grâce a la ruse du tigre
quitte le cheptel pour déclencher leur chute ultime
appel à tous les animaux de la jungle
il est temps de se r-ssembler !
a toi de choisir de geindre ou de nous rejoindre
etat d’alerte danger !
maintenant, tu sais à quelle sauce, tu vas être mangé
hors de leurs clôtures, à nous d’unir nos spécificités
autour de valeurs communes, au nom de la biodiversité
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