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letra de nuage - strall

(j’flotte dans l’temps)
j’veux pas d’cet amour passager, merdique, utilitaire
j’veux une passion dévorante qu’on en soit rongés à même plus pouvoir penser
qu’on se quitte à chaque fois comme si c’était notre dernier baiser
qu’on s’écrive chaque promesse comme si on allait les tenir
j’me prends pour un prince, qui viendra délivrer la princesse
et pourtant sur mon cheval blanc ouais bah… j’fous rien d’ma jeunesse
j’me prends pour un poète, cherche juste à m’délivrer d’ma tête
et pourtant dans ma tour d’ivoire, j’reste le seul et l’unique à rien y voir

y a que les vrais, y a que les frères, c’est grâce à eux qu’j’continue d’fouler la terre
t’as cette douleur dans le plexus solaire qui détruit tes poumons te distord les viscères
mais ton soleil, toi tu l’as perdu, cherches en toi les traces de ton système solaire
mais tu dois comprendre que tu seras jamais compris d’ici bas sur la terre jusqu’à jupiter
au final j’fais que m’prendre la tête (prendre la tête)
j’confonds amour et égoïsme
pardon si j’t’ai brisé sur le mur de mon cynisme
au final j’fais que m’prendre la tête (prendre la tête)
on s’est détruits, détruits, gâchés la vie, noyés dans la tempête
(noyés dans la tempête)

j’flotte dans l’temps, m’écorche avec tant
aight
mon amour pour la clope est étonnant
comme si j’cherchais à m’fumer beaucoup plus vite
j’étais hésitant, j’avais l’air distant mais j’avais juste peur de te perdre
hey
j’flotte dans l’temps, m’écorche avec tant
aight
mon amour pour la clope est étonnant
comme si j’cherchais à m’fumer beaucoup plus vite
j’étais hésitant, j’avais l’air distant mais j’avais juste peur de te perdre
hey, j’suis parti loin des autres, sur ma route pas de doutes
j’suis même plus dans la même galaxie
ouais j’avance j’fais c’qu’il faut, j’passe des heures au studio
j’suis un aigle au dessus des plaines de mongolie
évident, impudent, j’ai le spleen éminent, essaie pas d’me baiser, on va juste s’attacher
on s’regarde, on s’attarde, on essaye d’oublier
on sait la finalité on sait qu’on va s’blesser
même quand j’monte à trois mille d’altitude j’sais que j’vais redescendre
même quand j’trouverai le bonheur c’est sûrement lui qui va m’descendre
ma vraie douleur c’est dans le coeur incapable d’aimer depuis des années
j’me complais dans une solitude morbide
qui n’a de cesse de m’écraser comme on écrase une fourmis sous son pied
un pieu dans l’cœur mais j’suis pas un vampire
elle m’a mordu comme une vipère de son sourire et de sa grâce
en m’disant qu’elle finirait par me briser le cœur
t’inquiète il est brisé depuis longtemps faut qu’j’pense à passer l’aspirateur

ouais j’ai rien fait, j’ai regardé, j’te jure j’étais, tellement dépassé
sa souffrance en écho à toute ma noirceur en trois mois à l’hosto j’l’ai même pas visitée
ouais j’ai pleuré, assez souvent, essayé d’expulser ce besoin d’être aimé
j’vous cours après à longueur de journée mais j’sais même pas pourquoi j’voudrais tant qu’vous m’aimiez
j’ai peur de la maladie, peur de la mort
un coup j’adore la vie puis j’la déteste
j’passe mon temps à regarder mon corps
comme si j’cherchais un cancer ou une trace de la peste
j’me sens en déclin, j’me sens sur la fin
j’ai un appétit insatiable et j’reste sur ma faim
mais crois moi pour m’tomber faudra plus que des coups j’resterai debout entouré des cadavres des défunts
j’resterai debout entouré d’vos cadavres de chiens (cadavres de chiens)
et j’flotte dans l’temps, m’écorche avec tant
aight
mon amour pour la clope est étonnant
comme si j’cherchais à m’fumer beaucoup plus vite
j’étais hésitant, j’avais l’air distant mais j’avais juste peur de te perdre
hey
j’flotte dans l’temps, m’écorche avec tant
aight
mon amour pour la clope est étonnant
comme si j’cherchais à m’fumer beaucoup plus vite
j’étais hésitant, j’avais l’air distant mais j’avais juste peur de te perdre

- strall

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