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letra de cobalt - stan (fra)

[paroles de “cobalt”]

[couplet 1]
l’avion s’était posé mais n’a pas décollé
j’l’ai vu la face fendue dans ce bus
dessous la casquette en fait
il avait déconné, cachait ses balafres
trop fardées de toutes ses vies et d’ses heures de sévices
à en rester fou
l’écran scintillait « annulé » en rouge et lui, en pleine nuit, à la pleine lune il s’en est
léché les doigts (léché les doigts)
comme du cobalt dans son regard
y’a des yeux trop sous l’eau ce soir
de nous deux c’est bien celui qui a dit en premier « casse toi »
j’suis désolé j’retiens pas le général j’sais qu’les détails
tu vois cet impact, qui m’reste ici ?
c’est qu’j’néglige trop souvent mon premier idéal à la base
c’est pas à la belle que je t’ai choisi
tu resteras loup seul solitaire si tu te mets pas à voir vite hors d’ici
tous les deux un peu débiles, à trop parler dans le vent
comment belle histoire devient bref récit
j’apprends en rappels la plupart du temps
pourquoi on dirait qu’ce monde déchante
tous veulent la vie de rêve sans même l’avoir vraiment rêver en grand
hey hey hey
j’apprends en rappels la plupart du temps
pourquoi on dirait qu’ce monde déchante
ivre il me disait pourtant qu’c’est l’regard qui s’apprend
hey hey hey
[couplet 2]
j’ai changé ma nature pour mes ambitions
et toi tu devises sur ton attraction
comme être attachée est étrange
ils m’ont mis trop de feintes qui démangent, qui les mange
intimes par le corps et puis par l’esprit
tu t’es intéressé à moi dès l’début ça dérange
mais la piste de décollage est noire d’oiseaux
c’est comme tomber de tout en haut
il est trop tard, trop tôt
il n’est pas temps, pas épatant et tu t’en
mords les phalanges mais jusqu’au sang
la différence c’est paris sans les bombes
je te balance une excuse lisse et t’as compris mais tu t’enlise
le bus a dérapé
je suis tombée sur tes côtes
comment es-tu avec les autres ?

[refrain]
yeux bleus de cobalts, garçon seul
il y a pas un avion qui n’reste à tes cotés
tu fais quoi ici tu devrais t’en aller
on m’a déjà demandé si j’te reconnaissais ?
je ne t’ai jamais connu en vérité
yeux bleus de cobalt
tu n’respires pas la vanité toi
l’orage a refoulé ta tête tout c’trajet
y’a des retours d’émois mais là c’est mon arrêt
j’t’aurais bien laissé mon adresse
mais j’vois qu’t’a le vague à l’âme et l’être à sec
[outro]
intrus dans c’bus autant qu’dans mes pensées
boeing 717 pourquoi n’as-tu jamais décollé ?
comment es-tu avec les autres ?
tombée sur les côtes
couleur cobalt
et si j’te reconnaissais ?
je ne t’ai jamais connu en vérité (en vérité)

- stan fra

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