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letra de cayenne - ssolo

[intro : havana ginger]

[couplet 1]
ouais, ouais, ouais
j’me sens plus à l’étroit dans ce monde depuis l’arrivée d’l’oversize
j’me sens plus de faire du rap depuis que cet art est pratiqué au bre-sa
personne ose dire à nos dirigeants “tu nous fatigues et nos heures p-ssent” (mes majeurs sur vous)
demandez aux mélomanes français où est parti l’ego d’leur shy’m
(il est où ?) il s’est écrasé sur le bataclan
on tue pas un renoi avec une balle à blanc, pas engrené par le diable, il garde ses thunes et j’garde ma langue
je me vois bien ne faisant pas d’études, me pavanant et observant de loin tous ceux qui parlaient sur le squad avant en train de s’essuyer parce qu’ils ont bavé sur mes charlatans
pour me féliciter de n’pas avoir cé-su ces malabars, j’ai promis que mon art ne s’rait pas attribué à la france… man attends
j’aime pas mon pays, j’ai encore le droit, merci madame, je ferme jamais ma gueule, à croire que j’apprécie la c-sse
j’suis certainement pas l’prototype sue ta té-ci s’arrache, t’es plus dans l’futur, ta carrière j’l’ai appelée “ciara”
aucune baby mama, ouais j’lance un appel, en mode “j’vais faire quoi avec ?” quand un re-frè lance un latex
maladie ou maladresse ? de nos jours il nous suffit d’aller dans la rue pour l’attraper comme salamèche, d-mn

[refrain]
rouler un cône, rouler sa bosse, rouler un boss comme si j’roulais un gosse
pour rouler un porsche cayenne, rouler un porsche cayenne
rouler un cône, rouler sa bosse, rouler un boss comme si j’roulais un gosse
pour rouler un porsche cayenne, rouler un porsche cayenne
rouler un cône, rouler sa bosse, rouler un boss comme si j’roulais un gosse
pour rouler un porsche cayenne, rouler un porsche cayenne
rouler un cône, rouler sa bosse, rouler un boss comme si j’roulais un gosse
pour rouler un porsche cayenne, rouler un porsche cayenne

[couplet 2]
j’aurais dû prendre du bédo à la crèche, ça aurait tout justifié
t’aimes bien mes sons ? t’inquiète pas qu’on est deux, et que je rep-sserai pour l’humilité
l’imbécile que tu écoutes avait tout d’une victime et s’est dit que prendre le taureau par les couilles, c’est limite g-y
donc autant sortir des mots qui paraissent doux mais qui niquent même ceux qui, psychologiquement, sont t-ssés sous du milligramme, hey
c’est comme si j’avais voulu cuisiner
j’ai la motivation mais j’vois dehors et je m’abandonne à ces douces futilités
l’impression que ma formule schizophrène ne plaira qu’à une part de fous plus initiés
et désolé si ça ressemblera pas à celui que t’auras voulu qu’j’imite mais j’suis bien trop vrai pour les faux
chialez ou multipliez-vous entre personnes de bonne conscience
l’idée de faire des pesos et recevoir des besos me prend mon temps, j’suis sé-po, je m’en contente
entre fils de pute et fils de ministre, je vois plus trop la différence
y’a que des traumatismes errants, c’est des attractions comme à disneyland, comme à disneyland… comme à disneyland…

- ssolo

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