letra de étrangers - ssc4ever
[paroles de “étrangers”]
[refrain : sir samuel]
j’te parle pas des stat’, j’veux pas niquer l’ambiance
c’que j’ai, c’est d’la frappe, j’veux faire vibrer la france
moi, j’suis venu pour échanger
quelque part, tous étrangers (ouais, ouais)
[couplet 1 : specta]
(yeah) étrangers en france ou au bled, mêmes problèmes, mêmes systèmes
mêmes dilemmes pour l’épiderme, pas de trêve pour les p’tits frères
système huilé depuis la primaire, politiquement action binaire
trop foncés, délits d’faciès, trop foncés pour leurs salaires
l’égalité, fraternité, domestiquer tous ses fils
névroses cachées chez mes négros car la liberté est un mythe
[couplet 2 : sly johnson]
holographie, animaux lâchés, la phobie flashée à cent
dix minutes passées, morts, bashés par des fils de lâches masqués
quel est ce monde qui te considère selon le taux de mélanine ?
quel est ce monde où les femmes sont châtiées comme [?] ?
solitude forcée, couleur café trop corsée
hexagone est tranché, [?]
[refrain : sir samuel]
j’te parle pas des stat’, j’veux pas niquer l’ambiance
c’que j’ai, c’est d’la frappe, j’veux faire vibrer la france
moi, j’suis venu pour échanger
quelque part, tous étrangers (ouais, ouais)
[couplet 3 : vicelow]
dans le tube cathodique, rien n’est laïque, des débats chaotiques, [?] l’aïd
crimes, apologies, la france applaudit, victoire amère, apollo creed
family africa-gwada, comme d’hab’, on multiplie les cadavres, on se divise
j’ai brûlé mes cordes vocales, aïeux décapités mais, pour certains, bonté divine
je me fais mon propre avocat [?] glisse
sur des bananes et des crânes tristes, et le passé devient crade, fils
[couplet 4 : sir samuel]
j’te l’dis en toute amitié : dans mon quartier, ça pue l’essence
planquez tous vos briquets avant qu’ça parte dans tous les sens
plus d’voix à force de crier qu’la jeunesse est en danger
en réponse, que du mépris, mépris, ouais
[?] attend un peu, elle préfère l’autosuffisance
une seule idée en tête : anéantir la concurrence
quitte à c’que le sang coule, tout comme les larmes de la madré
pour elle, y’a pas de répit, répit, ouais
six mois d’absence au lycée : c’est bien comme ça que tout commence
et c’est pied au plancher qu’il s’dirige vers la pénitence
plus d’voix à force de crier qu’la jeunesse est en danger
et, tous, on est dans l’déni, mais anyway
[refrain : sir samuel]
j’te parle pas des stat’, j’veux pas niquer l’ambiance
c’que j’ai, c’est d’la frappe, j’veux faire vibrer la france
moi, j’suis venu pour échanger
quelque part, tous étrangers (ouais, ouais)
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