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letra de melo - sphinx og

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[ couplet 1 ]

gilsard de milo, là où tellement je cherche sa vénus
je voudrais qu’on me pige à demi-mot, que la lumière perce vos vélux
j’ai vu peu d’hommes de raison, et tant d’mômes de brisés
que parfois l’cœur devient prison, rempli d’viri, devient musée
on voudrait en faire une alcôve, une petite rivière qui abreuve
trouver cette paix que l’mal couvre, chaque fois qu’ici les éclairs pleuvent
j ‘viens du coin d ‘fontaine et racine, des mains toutes pleines de résine
des chiens, des hyènes et des racines, j’veux l’bien marre que les peines m’calcine
j’vais pondre des classiques, des trucs qui vous parlent à l’âme
que ma bravoure pousse ma zique et m’emmène droit au valhalla
profiter d’la balalade, j’me fous d’tout leur blablabla
autour d’la table comme galahad, cherche mon graal par là-bas
génération califa thugs bercé par les sons d’caponi
d’là où ça vend d’la drogue et se prend pour la mafia d’napoli
ouais j ‘ai une vie en bord de ligne, une putain d’niaque quand j’sors du lit
paraît qu’la vie donne des signes que l’cœur peux faire toute sorte de bruits

[ refrain ]

on m’a dit vas-y fils, faut qu’tu glisses sur la mélo
sans artifice, faut qu’elle jouisse de tes mots
y’a pas d’cœur factice dans nos esquisses, t’es trop déco’
ils voudraient que j’ralentisse, que j’arrête de monter l’niveau
on m’a dit vas-y fils, faut qu’tu glisses sur la mélo
sans artifice, faut qu’elle jouisse de tes mots
y’a pas d’cœur factice dans nos esquisses, t’es trop déco’
ils voudraient que j’ralentisse, que j’arrête de monter l’niveau
[ couplet 2 ]

j’ai vu une vie si provocante envoyer les pauvres au camp
faut qu’les pieds s’collent au pan, paraît qu’pour eux tout colle au plan
j’ai vu un monde plein d’nitani, des vies écrites en italique
la rage se met sur la liste d’amis, bouger des choses qu’ils disent statiques
j’suis entre timon et pumba, j’suis l’plus félon de tout l’bois
d’ceux qui tireront de tout le poids ou s’couperont un bout d’doigt
bouge pas, quand j’arrive j’défriche boule droit
laisse le cercle derviches, j’suis pas acteur de scène
j’suis un putain d’hackeur de ciel, j’ai bien connu l’odeur de sel
trop eu les plaies a fleur de sel, on veut s’mettre bien
en banque banque sous la couette ils mettent les mains
qu’ça tangue tangue dans la tête, partis de rien, la langue langue en machette
on viens de loin, le gang bang des planètes
j’écris des textes a la volée, c’est pas les têtes qu’j’viens cajoler
ici les bêtes avalent mollets, j’t’envoie des vertes et des violets
on m’a dit faut que tu les incendies, tous ces enfants de vie, que rien n’attendrit

[ refrain ]

on m’a dit vas-y fils, faut qu’tu glisses sur la mélo
sans artifice, faut qu’elle jouisse de tes mots
y’a pas d’cœur factice dans nos esquisses, t’es trop déco’
ils voudraient que j’ralentisse, que j’arrête de monter l’niveau
on m’a dit vas-y fils, faut qu’tu glisses sur la mélo
sans artifice, faut qu’elle jouisse de tes mots
y’a pas d’cœur factice dans nos esquisses, t’es trop déco’
ils voudraient que j’ralentisse, que j’arrête de monter l’niveau

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