letra de k-casino - sow
tu voulais que je sois silencieuse comme toi et ta vie ou tout est cache
je me sens tellemant bizarre – c’est comme si toutes mes emotions pourtant si positives et reelles se soient reposees sur un sujet imaginaire, une fondation inexistante, les rendant impuissantes et sans consequence
je suis vide, ma gaiete s’est envlolee, je suis depourvue d’optimisme et accablee d’indifference. ce detachment me fait souffrir
je ne voulas pas te parler, ni t’ecrire, plus jamais te voir tant le choc d’avoir appris a tel point j’ importais si peu pour toi m’ a mis dans cet etat comateux
peut-etre ne liras-tu pas cette lettre, sans doute sans importance dans ta vie close – peu importe
a cette heurre, j’ ai besoin de t’ adresser meme si tu m’ ecoutes pas
je dois cicatriser ma plaie
c’est triste: j’essaie a nouveau de ne penser qu’ a moi, d’ etre a mes soins de me cajoler, de m’ aimer – c’est dur a ressentir, j’ en ai perdu l’ habitude ces derniers temps
m’as-tu dupe ou suis-je moi la credule, aveuglee par des mots que je croyais sinceres, emballee par des parcles pr-noncees sur un pont parisien
je regarde pacidement au record de la cheminee de mon salon, la polaroid d’ un homme et d’ une femme vetus de vert, cigarette et boisson alcoolique en main, assis sur un banc d’ une boite de nout pourrie. l’ homme, les yeux baisses vers le lointain, a un air d’ indecision decise, la femme, les yeux souleves vers l’ objectif, jette un regard interrogatiore
le matin de la nuit quand la photo en question a ete prise, ayant ressente chaus-m-nt la froideur qu tu projettais envers moi, je t’ avais questionne a ce sujet. tu m’ as plus ou moins fait comprendre que tu t’ etais trompe a l’ egard de notre relation et que tu ne volais pas que ce aille plus loin. je me souviens, sur le coup, je repensais a toutes les belles choses que tu m’ avais dites durant le mois precedent et j’ ai ressentri tes vouvelles paroles comme un violent coup de poing dans la gueule
blessee mais tout de meme capable de me soulever, j’ ai pris me tete en main et la decision de m’ en aller. quelques heures plus tard, nous couchions ensemble, la polaroid posee sur la table de chevet de ton lit, saouls et sans tendresse. j’ ai pleure et tu n’ as pas voulu que je verse des larmes confuses
j’ ai pris le train et arrivee a ma destination, tu m’ as appele au telephone pour me demander de partir en voyage avec toi
nothing touches you
j’ ai pris la question symboliquement et referant a notre relation, t’ ai demande si tu allais de nouveau changer d’ avis, tu m’ as dit: “non”
you’ll never walk with me
ta response m’ a fait plus que plaisir et rechargee, accompagnee de foi, je t’ai retrouve une semaine plus tard. de la sommes-nous partis en voyage
bliss
de nouveau je suis glacee
tu m’as annonce que ta froideur venait du fait que je t’ai blesse a mad, man madurai. ton hiver s’etait deja presente des mon arrive et c’est a cause de cette saison si precipitee, si inattendue dans mon pays ensoleille que j’ai ete dure avec toi
here it is baby
victime des mes emotions avec lesquelles el me semblait que tu avais jongle, enprise d’une veritable deception a mes yeux, attaquee par le confusion de tes mots si contradictoires, si inconsistantes
on jour, on marchait main dans la main vers l’institute du monde arabe. on s’etait arrete pour regarder la seine mais tu as regarde dans mes yeux et tu m’as dit que tu voulais partager des choses avec moi
why are you so paranoid?
pour partager, el faut d’abord vouloir s’ouvrir, se montrer a la personne: avec qui on voudrait partager. je ne parle pas d’un devoilment
how boring
et de toute maniere impossible
thank god
por partager il faut vouloir communiquer, parler, toucher, montrer, recevoir et non pas que de b-n-laties et d’observations objectives, mais rapporter de soi, ses bonheurs, malheurs, souffrances, rejouissances, ennuis, anxieties, de l’ennui qui nous pese si lourdement parfois, bref des choses qui nous font vivre, rire fleurer
malgre tout, je crois toujours en cela
j’ai mal
j’ai mal parceque je me suis ouverte a toi, la seula personne qui m’as donne l’envie d’aimer a nouveau
the moral of the story is to never leave the house
j’avais l’impression que nos sentiments l’un pur l’autre s’accroitraient avec le temps, s’approfondiraient et se mettraient en valeur grace au respect que je croyais que nous partagions l’un pour l’autre
respect
tu as manque de respect envers toi et envers moi. le soir quand nous sommes revenus de notre voyage, assoiffes de vin et rapidement rassassies, tu m’as traite avec une insensibilite perverse en me renvoyant chex toi pourque tu puisses passer un coup de fil en douce et ensuite indulger dans ta vie comme si d’un coup j’etais devenue invisible, que je n’existais plus
je ne comprends pas
tu as trop de secrets
ca devient malhonnette
tu m’as menti
tu n’as rien voulu partager avvec moi
rien
la ou je me suis ouverte, tu t’es renferme
pourquoi m’as-tu tant fait tourner en rond quand tu savais que tu ne voulais pas que je goutte a ta vie?
pourquoi t’ais-je suivi, esperant que tu gouttes a la mienne?
pourquoi ces mensonges, ce manque de verite, ce va et vient, ce jeu avec l’etre humain?
si tu m’avais au moins respecte, tu aurais ete honnete et j’aurais pris paris pour un joli reve
un folie
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