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letra de mémoire trouble - souldia

[paroles de “mémoire trouble”]

[intro]
(-lighter-)
okay, chris…
(-tousse-)
okay, hmm…
uh

[couplet 1]
brand new air max, brand new chains
j’ai le swag à james dean, white tee, blue jeans
c’est les anciens qui nous ont montré comment bouger
cypher dans la ruelle à partager la bouteille
c’était la life avant les bijoux et les limousines
quatre heures du matin, laisse tourner les vinyles de wu-tang (uh)
on avait la dalle, on grattait dans la même poutine
passe à l’appart, roule un bédo, fais fumer tout l’gang
t’aurais jamais voulu m’épouser, j’ai passé ma vie en cage, j’y ai plus que séjourné
même aujourd’hui, j’ai le sommeil troublé, le microphone est le seul qui a voulu m’écouter (uh)
ils nous ont montré comment rouler, dix ans plus tard, on leur a montré comment la faire pousser
étouffé par la violence et mes excès d’drogues
c’était l’époque où les toilettes publiques nous servaient d’loges
mon nom résonnait dans la rue, j’avais l’équipe du tonnerre (uh)
je dépensais ma pauvreté comme un futur millionnaire (rich)
adolescent, j’avais les idées noires qui tourbillonnaient (wooh)
je passais la nuit dehors juste pour les cambrioler
c’était le temps où y’avait pas de connexion bluetooth (non)
j’me porte mieux, je ne lis plus les commentaires youtube (jamais)
mes premiers open-mics dans les soirées bien arrosées
on aperçoit l’aurore, mais on s’efface avant la rosée
[refrain]
je te raconte tout de mon histoire
on avait besoin de rien pour être heureux (tout ça c’est vrai)
on peut dire que j’ai fait des rêves prémonitoires
j’ai tout brûlé quand j’ai joué avec le feu (pardon, ouais j’ai tout brûlé)
je te raconte tout de mon histoire
on avait besoin de rien pour être heureux (on avait besoin de rien)
j’apprécie ce que la vie me donne
parce que je me suis toujours contenté de peu (tout ça c’est vrai)

[couplet 2]
je rejoins des clients dans un logement insalubre (ouais)
l’époque où j’revendais des grammes sur le coin d’la rue (hen-hen)
taxi, de bardy jusqu’à première avenue
la police nous traquait toute la nuit pour nous mettre à nu
j’ai déjà fait des freestyles dans des bars heavy-métal (rah)
j’étais l’investigateur d’la bagarre générale
trop de fins d’soirées tragiques, j’ai pas retenu les dates
j’ai fait semblant de savoir lire juste pour tourner les pages
vagabond des ruelles n’est qu’un sale renégat
j’ai vécu ma première histoire d’amour avec mon premier gun
ils ont misé sur le fait que j’allais mourir à vingt ans, ma vie a changé le jour où j’ai choisi le rap à plein temps (ouais)
parce qu’on avait besoin de rien pour nous rendre heureux
un peu d’eau fraîche et quelques sourires, demande aux dangereux
depuis, les humains du quartier respectent nos blessures de guerre
oui, c’était tout pour le gang frérot, un-huit-sept sur le cœur
[refrain]
je te raconte tout de mon histoire
on avait besoin de rien pour être heureux (tout ça c’est vrai)
on peut dire que j’ai fait des rêves prémonitoires
j’ai tout brûlé quand j’ai joué avec le feu (pardon, ouais j’ai tout brûlé)
je te raconte tout de mon histoire
on avait besoin de rien pour être heureux (on avait besoin de rien)
j’apprécie ce que la vie me donne
parce que je me suis toujours contenté de peu (tout ça c’est vrai)

- souldia

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