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letra de complicité de meurtre - souldia

les origines du mal
yeah souldia, let it know okay

[verse 1: souldia]
j’suis rentré dans le rap avec une mentalité de meute
et j’en suis ressorti pour complicité de meurtre
vrais reconnaissent, si tu ressens l’effet du buzz
n’oublie jamais que pour eux t’est un déchet du bloc
le, le, le doc a confirmé le décès du boss
les menottes au poignet chaque fois qu’on était si près du pote
au nom de la rue, au nom du fils, au nom du père
s’pour ceux qu’on a baptisé dans des salons mortuaires
j’suis difficile à vivre, surtout quand j’me prive de kush
ici c’est cinquante livres de muscle avec deux cents livres de couilles
toi qui cherchais du f-ck vêtu d’un gilet supporte
laissé pour mort juste pour le non-respect du code
les salauds dansent quand j’écris des chansons débiles
sur la conscience comme la mort d’un compagnon de cellule
la misère c’est clair qu’on finit par s’y faire
les chiens sont tellement des chiens qui braqueraient l’aide humanitaire

[refrain: paranoize, souldia]
les vrais reconnaissent les vrais, tu le sais bien
on fait ce qu’on a à faire pour protéger le terrain
y serai temps qu’on décompresse mes plaies
je veux vivre en paix loin de toute cette merde
les vrais reconnaissent les vrais, tu le sais bien
on fait ce qu’on a à faire pour protéger le terrain
y serai temps qu’on décompresse mes plaies
je veux vivre en paix loin de toute cette merde

[verse 2: rymz]
faire bien ça on essaie mais on n’est pas des saint
on réalise nos souhaits ou on vit comme des chiens
avant le décès j’fais part-t des gens heureux
même si les mots je t’aime sont interdit et dangereux
quand t’as faim t’as l’appét-t pas la pitié
je ne demande rien mais j’apprécie juste l’amitié
t’était là quand y’avait de l’herbe t’étai là quand c’était drôle
t’étais où quand j’étais dans merde t’étais où quand j’étais broked
pour tous ceux qui on pas comprit la vie
mon son c’est comme un zippo la nuit
nos solutions sont : musique et toxicomanie
on s’anime quand y’est question de remplir le frigidaire
le cœur vide quand j’vois un ado devenir suicidaire
une mère trop gelé, mauvaise pensée dans le cerveau
le cercle vicieux la fait danser dans le cerceau
dans cette vie, moi y’a plus grand chose qui m’impressionne
je suis mon pire ennemi donc j’crains personne

[verse 3: souldia]
y’a des jours qui laissent un goût de la veille
c’est comme un concours quand faut qu’on cour après le jour de la paye
j’ai même déjà méprisé ceux qi prient dieu
j’écris ma vie pour dégriser mes yeux vitreux
si tu grandis issu d’un milieu vicieux
sache que les gros incendies débutent avec des pet-ts feux
yo, faut toujours essayer de faire plus
même si ça brule à cent quatre-vingt-sept degrés celsius
cond-mnés dans un futur paraplégique
surtout quand l’enfer prend des allures de quartiers chics
dans le mouvement, appel moi bouffeur de emcee
quand rouge sang devient la couleur de l’ennemi
troisième album et j’espère que c’est la bonne
j’ai la rue dans les veines comme un sevrage de méthadone
moi j’ai cherché mais j’ai perdu mon chemin
parce que des actions d’aujourd’hui ont des répercussions demain

[verse 4: souldia]
on invest-t des sous, on invest-t des mots
je veux voir les vrais virer fou question de savoir c’est qui les faux
yo, c’est pour les porcs qui mettent en danger la survie des bro
vingt-sept ans plus tard, j’ai jamais changé mon fusil d’épaule
si ça blast, à quoi ça sert de fuir
regarde bien ma face et dis-moi si j’ai l’air de rire
c’est le vouloir de pouvoir scorer
c’est chacun son histoire comme le trottoir du boulevard charest

- souldia

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