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letra de affranchi - so clock

[couplet unique]
la ville part en crise, on navigue pas dans l’cristal
mon âme part en vrille, mon rap part en freestyle
ouais, putain on attend qui ?
frère, on a grandi mais on voit l’temps qui p-sse
et rien n’change ici-bas
d’mande à lesram, ça fume des niaks dans l’king-par ou dans l’p’t-t parc
ça marche en ville, squattant ris-pa, ça s’empile packs
croisant l’vice et des tas d’ients-cli qui veulent de quoi s’enfuir
les poches rarement vides tant qu’les marchandises partent
faut qu’tu sois dans l’biz, faire de l’argent et qu’le cash s’empile
mais vu qu’les agents filent, ça t’le garant-t pas
on peut s’perdre en allant vite donc ralent-t l’pas
reste attentif, avant qu’il p-sse, on s’doit d’en ti-par, ouais
mais crois-moi j’ai pas envie d’ça mais j’vois c’t’appartement vide
et mes bagages remplis, vivre chez un pote en squattant l’clic clac
j’suis pas c’bandit mais j’ai pas l’temps d’rire
frère, y’a tant d’risques, ça nous attendrit pas
mais si on tape dans l’mille, frérot, sois tranquille
y’a l’bulletin d’la bande qui s’partage en 10 parts
et j’suis pas seul dans l’cas, frère, tu piges
pourquoi tu n’penses qu’à faire du biff ?
ça semble -ssez stupide mais c’est ensemble la vraie survie
le biff les affaires, le biff est à s’faire et dire qu’ces cachets
j’vois tant d’riches les acheter
tu kiffes tes soirées ? j’suis ravi d’l’apprendre ouais
mais si t’as encore des thunes à gâcher ouais j’s’rais ravi d’la prendre
j’ai bien compris qu’c’était marche ou crève et chacun pour soi
des sales coups d’traîtres, les larmes coûtent cher, on garde le chagrin pour soi
et toi j’te la vends dix balles
tu vois l’grand huit genre atlantic park
ça m’rend triste, putain ça t’rend si pâle
mais tu la kiffes cette merde, hein, para pour des paros
prêt à tripler d’prix juste pour qu’j’t’en démerde un
comme sur l’champ d’guerre verdun, t’es un paru serein
t’as voulu tirer sur un spliff, t’as fini shooté par une seringue
putain c’truc rend les mères dingues
elle voit son p’t-t d’treize piges qui niaxe en douce
part en cours d’la came dans l’eastpak
ouais dis pas qu’j’m’en fous, ça m’rend fou en voyant c’qui s’p-sse
c’monde part en couilles, on s’noie dans l’doute, les âmes sensibles partent
ici faut rendre des comptes : j’ai pas trois centimes mais j’rêve de placements d’fric
j’ai qu’des placements d’rimes et quatre-cent-mille pages
ouais j’peux pas changer l’monde donc j’dois soigner ma hantise
mais c’est l’diable et pas l’ange qui m’parle et agrandit l’bad
la liste est longue quand j’me rendrai compte qu’il faut rendre des comptes
lors du grand décompte, que va en dire l’pape, ouais ?
se salir ça blanchit pas
se croire libre t’affranchit pas, ouais
donc il faut qu’ta franchise parle, cousin
il faut qu’ta franchise parle

- so clock

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