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letra de sinaï - sleursha 535

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on s’était juré le mont sinaï
négro j’tiens mes promesses
le tournesol pousse dans les hauteurs d’sinaï
et moi je m’y promène

mon esprit à la recherche d’une auberge
j’attends qu’une bonne étoile m’héberge
j’suis ni berger, ni bélier, ni concierge
ma plume m’sert plus de drogue que de flamberge

trop de flamberge dans un monde en cuir-sse
où la colombe n’est que trop peu pugnace
ou en tout cas n’est que bien trop fugace
tour à tour le malin chacal les ch-ssent

j’espère paisible la fin du cours d’eau
je m’éloigne le plus possible du bourreau
fréro j’veux me rapprocher de l’agneau
et voir p-sser par ma fenêtre le loriot

j’ai bien trop de chose à voir en une vie
mais derrière l’azur attend l’infinie
bien trop tôt on sait, bien vite on nous oubli
mais j’veux pas non plus l’calvaire de montgomery

ils m’font gole ri à chialer dans chaques sons
ils dramatisent tous la moindre pression
moi j’n’ai plus pleuré depuis p’t-t garçon
positif, mon pinceau se fait pinson

j’comprends ceux qui acceptent le défi d’hercule
mais j’ suis pas du genre à prendre du recul
ce monde si me semble tel un ergastule
votre uniforme ne serait qu’une infule

négro l’clonage ce n’est pas pour les rois
donc sache que je ne m’y soumettrais pas
mais je ne recherche pas non plus le pavois
en me lançant de telle sorte dans cette voix
( le monde perd en symbolisme, le tournesol choie
mais même quand il flétrie, je me force à le voir droit )

on s’était juré le mont sinaï
négro j’tiens mes promesses
le tournesol pousse dans les hauteurs d’sinaï
et moi je m’y promène ( x2 )

le temps fait de nous des magnolias
merde ! je cherche la rose mais jusque la
cupidon n’ma donné que nymphéa
un peu de repos, juste un camélia
juste les doux cheveux longs de camélia

je suis un prince murée dans la marelle
par ma fenêtre j’vois un monde de grêle
un immonde degrés d’immondice de poubelle
un jour la lumière inondera les cruels

du coup je me concentre sur le ciel
aujourd’hui papillon la veille abeille
la vieille abbaye vermeil fait pareil
loin des coups par coups et des sales bouteilles

je ne parle qu’aux travailleurs habiles
et non pas à tous les civils goupils
qui armée de groupies pille et jubile
car celas ne sont que de vil triste bile

je dégoupille l’arme qu’est le bonheur
l’armée de larme qui limait le malheur
qu’elle y mette fin et hisse le chœur
de fameuse femme qui amène le bineur
que l’hymen chaleureux r-ssure le cœur

on s’était juré le mont sinaï
négro j’tiens mes promesses
le tournesol pousse dans les hauteurs d’sinaï
et moi je m’y promène ( x2 )

bourdon de colombe perdu dans les abysses
je me sens comme colomb dans son éclisse
voyage comme colon dans nouvelle batisse
nouveau monde perdu dans les prémisses
nouvelle vie abandonné pour sarisses
prévoit la fin telle pythonisse

la ronce strangule le rossignol
mais j’ai comme balai rimbaud et pagnol
la vie telle ballet, je danse sur le tournesol
et cela jusqu’à ce que je prenne mon envol

on s’était juré le mont sinaï
négro j’tiens mes promesses
le tournesol pousse dans les hauteurs d’sinaï
et moi je m’y promène ( x2 )

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