letra de exercice de style #4 - advm - skimo productions
[paroles de “exercice de style #4 – advm”]
[partie 1 – produit par le n]
[intro]
2024, bonne année
let’s go, samerrr
[couplet unique]
la vie d’ma mère, si on m’reparle d’huissier, j’m’énerve
j’voyais maman pleurer, j’osais même plus lui dire : “sèche tes larmes”
y avait qu’ça et les anti-dépresseurs qui la mettaient au calme
j’m’enfermais dans ma chambre, j’avais des douleurs du passé qui trottaient en moi
j’me suis toujours réfugié dans l’art
j’ai pris une somme, mon appli’ bancaire a buggé
ma banquière m’a appelé en mode : “wesh, qu’est-c’qui s’passе ?”
c’est rien, on est déjà еn train d’négocier la deuxième
pourtant j’me sens tout seul, perdu comme si j’étais un enfant qui a vesqui l’ddass
des pensées sombres, c’est pour ça qu’j’avais une grosse tête en troisième
pour les oublier, j’me mets minable
j’ai téma 8 mile pour comprendre que j’étais bousillé d’rap
j’ai écouté ta carrière de merde pour comprendre que j’avais bon goût
j’dis tout c’que j’pense dans mes textes gros, c’est un bouclier hard
j’ai compris qu’on écoutait mes paroles qu’à partir de mes premières interviews
et j’la déteste cette industrie
la musique c’est pas des chiffres, la musique c’est pas des stratégies
mais qu’est-c’que c’est beau d’voir ces chiffres sur son compte
eux, ils m’ont croisé dans des beaux locaux vers paris
ils m’ont dit : “t’as un sacré don”
ferme-la, c’est du travail, connard
mes démons font les bruits qu’t’entends dans la prod’
ok, c’est artistique mais qu’est-c’que ça fait mal au quotidien
la vie d’prolo c’est pas mon rêve
après qu’on ait ken, j’rentre en uber, nique un noctilien
j’vais exploser à force de faire de la rétention
contrairement à c’qu’ils pensent, j’déteste être le centre de l’attention
et 2024 c’est mon année, putain
ça sent la bonne année d’merde
[partie 2 – produit par levndo & timo]
[intro]
let’s go
advm, yeah
yeah
[couplet unique]
invité à un olympia ou dans un zénith, j’pense à quand j’serai sur scène
le soucis c’est qu’j’ai croisé beaucoup d’gens qu’j’aimais pas mais j’veux surtout pas rencontrer l’succès
j’pense à m’désintégrer dès qu’j’suis sur elle
j’parle mal des femmes, il faut qu’j’arrête
tu deviens un connard quand tu t’rends plus compte du mal que tu fais
du mal, on m’en a fait, du mal, j’ai pu en faire
rédemption, c’est la clé
tit-pe, éveillé, j’ai nettoyé l’sang sur les draps, je l’ai colporté sur leur carrière
ça m’propose une somme puis une autre, puis une autre, puis une autre
je sais plus où regarder
téma c’qu’on est devenu, j’écoutais ta musique j’étais anti-tabac
maintenant guette comment j’me crâme
j’envie pas du tout les gens d’dans quand j’vois passer l’tram
j’envie pas du tout les gens qui peuvent même plus l’prendre
mon ancien salaire en une soirée, j’ai honte mais qu’est-c’que ça fait du bien
écoute advm, t’écouteras tout l’rap en entier
mais ça reste du advm, la vie d’ma mère
arrêtez d’me comparer à orelsan, la vie d’ma mère
j’fais du rap mais ça les saoule quand j’me la pète, vous êtes cons ou quoi ?
tous les néo-puristes de twitter ne connaissent rien au hip-hop
j’remercie les haters pour la force, nan mais ils sont cons ou quoi ?
avant quand ça aimait pas, ça écoutait pas et puis c’est tout
maintenant ça aime pas donc ça partage, wesh, c’est cool
mon blaze a l’odeur du futur
on a rien à dire, on rap quand même, c’est ça la passion, c’est ça la passion
battre ta meuf parce que tu l’aimes, c’est pas ça la passion, nan c’est pas ça la passion
j’étais au lycée, j’enregistrais les grands d’la cité d’à-côté
factuel, c’était des mecs avec un grand cœur et beaucoup d’honneur au fond
crâne bousillé, ça m’fait du mal quand j’vois des tits-pe sous euphon
le train d’vie change depuis qu’j’le prends tous les deux jours
tu veux ta claque ? écoute
j’aurai tout faux si j’giflais tes deux
j’vais pas t’donner c’que tu souhaites, pour ça va voir le p’tit gros d’laponie, s/o dureau
j’pensais vouloir qu’un smic avec le rap mais depuis qu’j’ai dépensé 1200 sur un coup d’tête, j’t’avoue qu’le smic c’est pas énorme
on en parlera plus tard, samer, advm, la.skimo, let’s go
[partie 3 – produit par mems]
[intro]
yeah, classique
yeah
j’crois cette année c’est à nous
on va tout bouffer, on va tout rafler
yeah, ça fait, ça fait
[couplet unique]
un cochon avec un flingue, un mouton avec de l’espoir
j’achète plus l’merch des rappeurs, nan, j’achète le t-shirt de mes potes
le contexte ne change pas l’tissu
quand c’est fini, j’lui dis : “laisse-moi”
c’est fou même mes bangers puent la solitude
eux, ils sont artistes et machos, j’me proclame rappeur et féministe
y a que des suceurs de fame ici alors que quand t’en as, t’en veux plus
quand t’en as plus, t’en veux plus, c’est un vortex
une montre au poignet, c’est pas ben 10
eux, ils ont autant tourné qu’le cadran d’ben 10
mais quand ça parle en tournée, j’les ai pas vu, genre la montre de ben 10 après mes dix ans
dis-moi, t’es sous quelle sorte de substance pour apprécier ta merde ?
le porc, chez moi, c’est au p’tit-déj’, au déjeuner, au goûter, en entrée, au diner
on les fume même en clopes
tous tes rappeurs de merde, j’les ai enfanté
j’suis giga woke, j’ai mis un max de ces mecs en cloque
attention, les maisons d’disque écoutent mes sons, j’dois plus trop choquer
est-c’que j’en ai quelque chose à foutre ?
ici, la neige elle tombe pas du ciel mais tu sais où elle atterrit, dans l’zen de bolloré
j’veux une rolex pour lire l’heure à gauche, pour lire l’heure à droite
ou un écran dans ma tesla pour la lire dans ma voi-voiture
à quatorze ans, j’cliquais sur les pubs pour les femmes matures
donc en gros : nique un pointeur
[outro]
advm, samer
yeah
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