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letra de osmose - sinot siloë

la déesse grise s’est allongée sur le parquet glacial et rayé
sous son emprise j’ai relégué leur foutue morale dans l’évier
d’ici que les s-xes pèlent on s’perd dans labyrinthe libidinal
la beauté se fêle puis s’régénère en dose de liquide pâle
jus d’pêche sur les jambes, mieux qu’pète plein de chanvre
dans ma tête : jeu de chambre, une répète : je chante
glisse un œil dans fente, pas d’odeur d’enfance
ce verger m’enchante, en son sein tout s’tente
en gros, faut qu’je chancelle, que j’la sente elle
une seconde ou cent siècle, rêve de sève essentielle
les flows s’apprennent sans dorcel, on taf les dorsaux
tout chaud quand s’endort celle qui me laisse sur l’carreau

[refrain]
la piaule s’apprête à accueillir la symbiose
couloir et sein frais, sans ces deux la j’me nécrose
dans le secret on transforme nos névroses en osmose
ce qu’on produit nous transporte donc on le fait à haute dose

pour dire les choses autrement j’ai le démon comme hubert selby
absorbé par des tourments j’ai l’tourni quand l’humeur sévit
ces vices se resserrent quand dans la rue le regard dévie, s’perd
devant paire de mystères, une vie pour y voir clair
on s’attire la crampe, un satyre me prend
le corps est à cran, j’me branle de l’écran
dans moiteur je sens, un moteur de sens
le malheur c’est quand, c’est pas l’heure ni l’temps
en gros, tout y converge, on remet l’couvert
une seconde et cent verges, pour se mettre à l’envers
le chaud, on l’aime, s’y insère, halètement sincère
on met les genoux à terre et puis on commet l’impair
[refrain]
la piaule s’apprête à accueillir la symbiose
couloir et sein frais, sans ces deux la j’me nécrose
dans le secret on transforme nos névroses en osmose
ce qu’on produit nous transporte donc on le fait à haute dose

- sinot siloe

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