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letra de coke - sid les 3 éléments

[paroles de “coke”]

[intro]
ouais, ouais, ouais, ouais, ouais
s.i.d, les 3, ma gueule
t’es pas au courant, remets-toi à jour
t’as beaucoup parler, faut agir, fils de pute
eh, s.i.d au mic’, [obs ?], sa paire de nike, check

[couplet 1]
faire profit sur le terrain pour une somme dérisoire (ouh)
mes frères sont prêts à tout, leur seul atout : faire partir aux schlags (ah)
entre rêve et cauchemar (ouh), entre poto et pochtar (eh), ni l’un, ni l’autre m’a fait faire du blé, gros, du coup, j’recompte tard
j’ai accepté mes torts (eh) et j’suis parti d’l’avant (eh)
dans l’bеndo, ça sent l’doré, les voisins dénoncent avant
j’ai jamais crié “à l’aidе”, j’avais pas l’droit d’être avare
quand j’coupais 10 ‘eujs de s, c’était pour calmer ma fin
et puis, maman est partie, j’espère qu’elle m’regarde là-haut
une pensée pour mes sœurettes, elles ont grandi sans daronne
des épreuves, on en a tous, dieu t’éprouve si il t’aime (eh)
avec c’que j’ai dans l’cœur, j’peux écrire un roman (ah)
faire du bien mais comment ? quand personne donne un coup d’main (bah)
j’suis pas sorti d’la hess, j’casse encore des nez, man (binks)
on a tous cassé des têtes, j’en suis pas fier au contraire
pourquoi s’en vanter ? j’te l’dis : j’ai gagné qu’la moitié
mais j’ai porté mes couilles, j’déclenchais quand fallait l’faire, j’me suis mangé des coups
mon nez s’est cassé deux ou trois fois, tu peux demander aux autres
avec soso, on rentrait chez ta mère quand y avait personne
pour l’moment, rien n’a changé à part que j’suis plus comme un ge-sh’
j’me sens prêt, travaille les bras si tu veux, j’viserai les pec’
à la page, comme toujours, les salopes écartent leurs ttes-ch’
j’brasse moi, j’fais pas d’crawl, à l’affût quand y a une kich’ (paw, paw)
ces temps-ci, qu’est-ce qui m’arrive ? j’sens des coups de mandât [?]
j’sens des coups quand j’suis sous pij, tous les soirs, j’mets la capuche
ça m’reconnaît dans la ville, ça m’demande si j’ai du sh-t
en ce moment, c’est pénurie, j’fais la canette à 28 ou bien t’la faire à 32, eh
c’est par nécessité si son [?] est vieux, sont au schtar (paw)
j’ai arrêté d’aimer la rue, j’ai jamais fait la star, trop d’problèmes dans la te-tê, la faim arrive à grand pas
obligé d’m’isoler quand j’vois les [pét’ ?] qui mettent aux bras (ok)
tourner en ville, à quoi bon ? (ok) pas d’astuce pour faire du biff (ok)
toutes ces années à s’bagarrer, pour qu’à la fin, j’devienne riche
entre les mailles du filet, ça s’faufile depuis combien d’temps ?
on donne le bâton à l’état pour avoir la vue sur ma tombe
au final, qu’est-ce qui m’attends ? j’sais pas trop donc j’fais un tri
quand y a pas un, j’fais un trou comme [?] et l’grand paris
personne dévie la trajectoire d’une balle, demande à zizou
une kichta peut m’assagir, avec malti, j’suis passager
et nous demande pas pourquoi on fait ça, tu sais qu’on a les crocs
les grands conseillent d’aller trouver du taff, on préfère faire les sous dehors
faire tourner l’rrain-te, f-ck les porcs, t’façon, ils ont qué-blo les portes
va d’l’avant, accepte tes torts (ouais, ouais), sinon passe-toi la corde
crois pas qu’le bonheur s’achète, j’le redis car j’en suis sûr
en vrai, la cité c’est comme une pute, faut tout baiser et partir
j’regrette d’avoir vendu la pure, jamais fait la pute
quelques lacunes mais en vrai, j’suis plus fort qu’eux (binks)
[outro]
mais en vrai, j’suis plus fort qu’eux
quelques lacunes mais en vrai, j’suis plus fort qu’eux
hum, bande de têtes de bites

- sid les 3 elements

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