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letra de l'éprouvé - sicario

[paroles de “l’éprouvé”]

[intro]
j’ai rien à graille, j’ai rien à graille mais ces petits m’envie (c’est la détaille)
j’ai rien à graille mais ces petits m’envie
c’est la détaille qui dirige ma vie, j’m’ennuie
rien qu’il braille, c’bâtard j’l’ai démarré
une mitraillette et j’vois plus d’carrière, comment survivre à long terme ?

[couplet unique]
cloué dans l’tieks, j’ai mon fric à faire, la flicaille ferme le four, on reste four
f-ck les porcs, les petites affaires, des filles qui tournent, un petit qui t’ouvre la gorge
tes poches se vident, la vie d’ma mère que j’baise tes morts
ça traine dehors de peur de voir l’daron qui fait c’que j’fais dehors
de l’or sur l’bout des doigts mais c’est la merde qui enveloppe mes phalanges
si dièse t’arrange, reprends ta came, ça plante à quatre si plan ça mange
et tant qu’ça mange, personne regarde ta part, j’ferais la bagarre si toi tu louches
l’œil qui touche, gain d’l’effort, tous les faire, fer qui tousse
sèche tes larmes, vends la poudre, souffre, recul, reste vif
tu peux pas quitter c’ness-bi, t’as sacrifié plus d’sept piges
revendique la zone, lazare, c’est qu’une légende
limpides mes chances de fuir sont mortes, alors de jour, de nuit, je drogue les gens
j’en ai rien à foutre des généraux, à part le boss, dit moi qui taffes ?
quatre heures du mat’ dans l’habitacle, sourit devant canon d’la guitare
y’a pas d’mitard si loi j’enfreins, ils n’auront qu’mon corps inerte
quelques cadavres à mon actif pour m’avoir pris pour une merde
drapeau noir sur l’étendard fera pâlir le camp adverse
mes rimes déversées dans la tess, nourrit par verset dans la braise
bonbonne de c, gant en latex
pas l’temps pour fête, en faite je bosse
midi, minuit sans faire de pause et cette salope veut que j’la baise
pour faire le buzz me suffirai d’filmer rappeur sous ma semelle
mais sur le terrain toute la semaine et j’en ai rien à foutre d’la scène
en train d’serrer, j’me fou d’la somme, c’est pour sourire que coup j’assène
la prison j’aime ça et j’assume, ma présence signé, faut qu’on saigne
silence bâtard, j’observe l’œil que t’as jeté dans l’fond d’ma poche
et l’ange de gauche est devenu fou, n’a jamais vu autant de geuch’
la vie c’est moche, il faut du cash, les proches sont devenus médisant
et distant, eux m’disaient que l’avenir changerai dans dix ans
fin d’une histoire, le miroir se brise, la mémoire se vide (la mémoire se vide)
[pont]
y’a d’la drogue à volonté (à volonté, à volonté, à volonté, eh-eh-eh)
conditionnée dans la tess
j’ai pas peur d’être menotté (d’être menotté, être menotté, être menotté)
tant qu’j’ai l’bénef’ dans la tête

[outro]
regarde moi bien, plus qu’un effort, j’baiserai la terre
me rejoins pas, j’connais la fin, et c’est la perte
la porte se claque, j’pense au rappel les genoux à terre
et tu t’rappelles, ils nous regardaient comme de la merde
en bas du bâtiment, j’ai mal (j’ai mal)
tout fait pour défendre l’honneur (tout fait pour défendre l’honneur)
à deux doigts d’lui vendre mon âme (âme)
à défauts d’économies (à défauts d’économies)

- sicario

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