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letra de fenêtre secrète - sheldon

[intro]
la seule chose qui compte c’est le dénouement, c’est la partie la plus importante de l’histoire. et celui-ci est excellent. celui-ci est parfait

[couplet 1 : sheldon]
ça frappe à la porte, impossible de m’soulever
sommeil profond car il est impossible de m’trouver
seul dans mon terrier j’entends rien
depuis bien longtemps, moi j’dors sur mon sofa
mes rêves sont plus forts que toi et ça t’agace
alors tu matraques la porte comme un bâtard
contraint d’me réveiller, c’est pénible
fébrile, j’tourne la clé dans la serrure, s’te plait fais vite

[pont 1]
-vous avez volé mon histoire
-je ne crois pas vous connaitre
-moi je vous connais monsieur rainey, c’est ça qui est important. vous avez volé mon histoire !

[couplet 2 : zeurti]
appelles-moi shooter, j’suis tout l’contraire de c’paranoïaque
un tas d’idées flippantes, j’imagine même cramer sa gova
j’arrive devant son stud’, comme une ombre
j’suis bien déterminé, carnet dans la poche, à réclamer mon dû
ce couplet m’appartient, c’est pas le tien
nan c’est pas la peine, tu l’as repris t’as juste changé la fin
en attendant j’me connais déjà mieux qu’cet individu
c’fils d’intello limite nul à qui ça rapporte bien

[pont 2]
-ce type prétend s’appelait “shooter”
-peut-être que je ne m’appelle pas “shooter”…

[couplet 3 : sheldon]
han, nique un plagiat, je sais c’que j’ai écris
shooter divague mais il peut déclencher un carnage
j’prends son carnet, sceptique j’m’éclipse
le gars est chelou, moitié flippant moitié débile
j’l’ouvre d’un air désintéressé
j’louche c’est un vrai merdier, le truc est ouf, limite étouffant
c’est mot pour mot c’que j’ai écris, oui c’est très troublant
affolé j’parcours les lignes avec é(pouvante)
j’commence à balnave, le gars est malade de fou
il est capable de tout, donc j’ai pas l’time
j’appelle mon gava diabi, éclate une clope
faut qu’je coince ce salopard avant qu’il multiplie les cadavres
j’aurais le piste-par-piste dans 3 jours
j’vais gagner la course, même si tu penses que j’ai pas l’souffle
tu peux tout m’prendre mais pas mes phases
saleté d’blarf’, quand tu les rappes ouais tu les bafouilles

[couplet 4 : zeurti]
froissé par mes démons, j’m’en vais dans la nuit
écartant les ronces quand la pluie ruisselle sur mon tournevis plein d’sang
j’retourne à mes occupations, tout en repensant
a comment j’ai poignardé ton clebs avec cette fine excitation
mais sache que là t’as 3 jours, pas plus pas moins
pour me prouver l’authenticité de ton pitoyable parcours
j’rajoute qu’les menaces ne sont pas légères
j’détruirai ta vie, j’plomberai diabi et sa caisse claire
j’tente de m’occuper l’esprit tant bien qu’mal
j’ai des idées pyromanes, j’verrais bien ton ex cramer dans c’pavtar
j’p-sse à l’action direct dans la nuit, j’me pose pas d’question
obnubilé j’ai plein d’essence dans l’baril
72 heures plus tard, j’espère qu’il a les pistes
sinon visé par l’équipe, il va finir en coupable
mais qu’est-ce que ce gars vient faire dans mes plates-bandes
sale temps, j’inhale des grandes vapeurs pendant qu’tes p4 pâles vendent
haletant j’attends de pied ferme son arrivée
mais l’ami, sache que tu n’vaux pas mieux que ton canidé

[refrain : zeurti & sheldon] x2
putain t’es qui merde, qu’est-ce que tu veux
ce que je veux, c’est que tu m’libères
est-ce que tu piges khey, ce que tu veux
ce que je veux, percer le mystère

[couplet 5 : zeurti & sheldon]
t’as pas tout compris, je suis ton ombre quand tu hibernes
mon ombre n’est qu’une chimère mais dis-moi quel est ton nom
j’n’ai pas d’nom, dis-moi comment tu m’appelles
j’sais pas comment tu t’appelles, regarde dans l’miroir ouais c’est pareil
donc ton couplet c’est l’mien, ouais t’as trouvé c’est bien
j’comprends pas c’que tu racontes, tu peux pas couper les liens
je suis celui que tu ne veux pas être, ou que tu n’peux pas être
(j’sais ap) serait-ce celui que je ne peux pas être ?

[outro]
-je ne crois pas que shooter soit un simple cinglé
-j’aimerais savoir à quoi j’ai affaire
-mieux vaut ne pas savoir

je transformerai votre vie et tous les autres en brasiers, comme un champ de cannes à sucre par grand vent

la partie la plus importante, le dénouement

- sheldon

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