letra de la joie de la tristesse (street clip) - sfn

[intro] :
yo yo yo
sfn ou sfn style c’est c’est pareil
on s’ressemble tous mais on s’ignore
et cette ignorance nous causeras des torts
on a besoins des uns des autres
pour avancer
mais on s’entête à être égoïste
j’ai plein d’choses à dire
donc toi tu m’écoute
j’aimerais avoir ton attention
peace
let’s go

[couplet 1] :

a chaque sessions j’ai la pression derrière le mic
comme un prisonniers qui est en cavale
chuis en activité
pourtant tous’c’que j’fais n’est pas paranormal
d’autres meurt de faim et d’autres meurt de mc donald’s
tout les jours, j’vois des milliers d’crimes
j’peut rien y faire a part écrire des milliers d’lignes
a chaque fois qu’une personne meurt on lui fait un dernier signe
c’est pas mes cris mes pleures qui f’rais qu’une maison d’disques me signe
j’connais les défaites qui m’ont apporté des victoires
qui m’ont apporté la fêtes et les rigolades le soir
qui m’ont apporté la jalousie de mes frères non non non ça sa foire
j’en ai marre de tout mes mensonges je ment
et d’arrêter je vous jure que j’y songe
j’ai trop d’bien en moi donc le mal me ronge
une instru j’écris je fini puis j’m’allonge sur mon lit
je me plonge dans mes cauchemars qui m’font rêver des nuits
l’enfer s’trouve sur terre c’est pour ça qu’depuis tout p’t-t
on montre le ciel comme étant le paradis
chaque jour j’vois s’échapper mes dreams
chaque jours j’vois des gens qui s’la pète en limousine
chaque jour j’prends le métro et j’vais faire mine que tout va bien
juste pour pas vous montrer mon chagrin
car se monde me détruit
car cette air est pourrie
elle s’effondre elle finira par sauter car elle n’est qu’une bombe
les huissiers mettent des familles a g’noux
quand c’n’est même pas l’heure de la prière
les avocats s’font d’l’argents sur les crimes des personnes qui n’ont plus rien a perdre
j’compte pas mourir en les laissant faire
j’ai une grande gueule et j’compte pas me taire
un père qui abandonne son fils pour des paires de fesses car c’est son plus grand vice
je n’ai jamais cautionné ça et pardonnez je ne veut pas
si toutes mes larmes étaient de l’argent j’aurais été millionnaire
depuis très longtemps
c’est pas que chuis un grand sentimentaliste
c’est juste que j’suis un enfant avec un très grand coeur triste
chaque années défile comme des comètes
donc pas le temps d’chômer pas le temps d’rester les bras croisé enfaite
cette société est pathétique
on s’marche les uns sur les autres pour arriver au sommet
j’trouve ça tragique
365 jours et j’trouve jamais l’temps d’faire quelques choses de plus constructifs
j’essaye d’être persuasif dans mes couplets
en parlant pas de bif de b-tch et de succès
mais bon c’est trop dure mais je continue
et le jour où j’canerais c’est qu’j’aurais tout perdu
c’était sfn a plus

- sfn

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