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letra de freestyle à l’ancienne - sexion d'assaut

[paroles de “freestyle à l’ancienne”]

[intro]
la terre du milieu, akhi, 3ème pro’, ok ok
s-xion d’assaut, hein, 9ème zone
si si, on est là
ça fait, si si

[pont : gims]
bouge pas, 9ème zone arrive
ne bouge pas, 9ème zone arrive
non non, ne bouge pas, 9ème zone arrive
ça fait, on est là

[refrain : gims]
saleté, ouais c’est quand qu’tu nous payes, man ?
arracher l’trottoir avec les doigts, faut l’faire, ouais
7-5, quand c’est nous, ça l’fait
mes rêves n’aboutissent plus, j’ai consulté une sale fée
saleté, ouais c’est quand qu’tu nous payes, man ?
arracher l’trottoir avec les doigts, faut l’faire, ouais
7-5, quand c’est nous, ça l’fait
mes rêves n’aboutissent plus, j’ai consulté une sale fée

[couplet 1 : adams]
on a beaucoup parlé d’toi, afrique terre-mère
t’as beaucoup porté d’poids, donc j’vais pas m’taire, merde
les pères mènent les familles mais souvent perdent, mec
parfois les pères guettent, pendant qu’en fils, les pères naissent
j’te parle de chez moi, chez les couilles en nescafé
tout l’monde nous a ché-la mais on est debout, n’est-ce pas frère ?
n’est-ce pas vrai qu’on a claqué des dents ?
au fond, on a tous eu peur avant d’braquer des banques
j’représente mes rues sales jusqu’à magenta
rien dans mon agenda, à part le contrôle d’un gendarme
pour eux, pas d’tact, ni d’âge, que d’l’avantage
pourtant y a pas d’ventes d’armes ni d’trafic d’argents sales
peu d’agents cannent mesrine, font les vandales, meskine
eux font tous die, j’m’exprime avant d’rendre l’âme
j’m’exprime ainsi, si j’fais des fautes, pas b’soin d’house
là où j’traine, boy, [?]
[couplet 2 : lefa]
moi j’veux ma part mais pas maintenant, dans l’au delà
alors tu vois j’m’en fous de la fortune de l’autre là
multiples sont les plaisirs de ce bas monde
la foule qui t’acclame, t’es devant le podium, on te dit : “bah monte”
s-xion d’assaut, après avoir passé tant d’étapes
on arrive plus tôt que prévu, c’est la gifle que t’attendais as-p
tant qu’t’es apte à tenir le coup, ben vas-y
tu veux qu’on en bave, ah si tu savais c’est pas facile
c’est pas la zizanie de zazie mais c’est l’bordel
le seum d’un tsunami l’ami, ma s-xion est hors d’elle
du sensé à l’ego-trip, allez go, on se lance
3ème prototype à té-cô, assonance
on dérange on nique la déco
quitte la, t’es con ou quoi on kick la tête haute
t’as p’t-être honte, on t’a ficha devant tes invités
sessionner avec la s-xion ce genre de chose éviter (wati-b)

[couplet 3 : maska]
si dans ta ville, y en a ils bavent sur ma région, on sourit pas
dis-leurs qu’ils partent, au surinam, les surhommes on les surnomme
on fixe le but: tous sur l’iman (souleyman), assurément tu souris man
assis sur l’banc jamais je chiale à m’demander “pourquoi j’suis à-l ?”
moi j’crains le feu, étrangement flamme, enlève le l et ça donne femme
enlève le f et ça donne lame, inverse les lettres et ça fait mal
combien comptes-tu de chienne de vie déambulant rue saint-denis ?
j’en compte 300, nombre croissant, qui agonisent et s’donnent au vice
les p’tits d’la rue sont impolis, jouent les goss-bo comme apollon
pètent le gros lot pour la polo, cherchent pas d’boulot car c’est trop long
les ancêtres sont pas colons, et cette image devient collante
la fin du monde, coran commande, c’est la piété qu’on recommande
ça fait 30 ans qu’on le corrompt, annonce aux cons, beaucoup d’courroux
beaucoup d’tourments, beaucoup d’coups rudes, ça s’ra trop long, on s’ra tous nuls
tu veux savoir, j’vie dans l’espoir qu’un jour tout le monde puisse vouloir croire
qu’un jour tout le monde puisse pouvoir craindre celui qui voit même dans le noir
[couplet 4 : anraye]
mes drames dans des grammes que l’on crame puis que l’on crache
dans mon crâne, trop de crasse, ce que l’on craint, c’est que l’on craque, oh
au même moment, certains nous parlent d’apocalypse
donc avant la fin, faut j’fasse du bruit comme un pot d’caïd
zode-ca, isolé qui coule comme le jeu-là
la fin est triste, ressemble trop aux romans d’zola
désolé pour les zonards, rien de bon au final
tf1 abreuve les narines et les beaufs inhalent
donc hargneux car tout ceci d’vient invisible
et pour panser mes plaies je n’ai trouvé qu’de l’adhésif
indécis, trop de fois je deviens amnésique
je galère des heures pour au final m’dire “ah mais si !”
la médecine me fait peur, pas d’messie dans l’secteur
pour m’soigner j’bois autant d’vodka que…
et ça tourne, dans mon cerveau j’sens monter l’ivresse
à dire vrai, y a qu’à ces instants qu’j’arrive à m’livrer

- sexion dassaut

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