letra de pasantes - sevk
j’allais mon chemin cahoteux, jalonné de graviers et de jades
glanant des bouts de rêves et des sentiments nomades
j’voulais prendre de la hauteur pour survoler les tornades
esquiver les couperets, les écueils et les cascades
une traversée en radeau, si unique et si b-n-le
jeté dans l’océan depuis mon enfantin c-n-l
rassasié dе déboires, mais affamé d’escapades
encorе engourdi par l’ivresse de certaines de mes balades
j’ai perdu quelques batailles et j’en ai fait des sérénades
dieu sait que ça m’a joué des tours, mais je réitères mes jérémiades
avant que les souvenirs se taillent, je les grave pour mieux m’en rappeler
comme les initiales qui sillonnent l’écorce des arbres
mes ardeurs étaient saillantes, mes envies trop hasardeuses
et ce besoin d’évasion m’a projeté dans les bras
de quelques sirènes attrayante, lézardant sur le sable
d’un golfe caribéen, me berçant dans ses vagues
au retour de mes aventures, tous les fruits me semblaient fades
le passé faisait abat-jour, laissant mon coeur de marbre
puis les vents changèrent, et choisirent de m’être aimable
que dieu bénisse ce beau jour où j’ai rencontré —
on se découvre dans l’ombre de nos histoires précédentes
un projet imprécis dans le fond, mais on s’apprécie donc
on se contente de l’instant présent, furtif et indomptable
loin des passions oppressantes et autres récits lambdas
en quête de tout, sauf de sel sur les pommettes
engagés à ne pas l’être, on s’est promis de ne rien se promettre
la consigne était nette, pas de plan sur la comète
ouais, j’ignorais sur quoi j’étais tombé pour être honnête
une sagesse scolaire, une malice d’enfant
un sang-froid polaire dans le creux d’un volcan
un charme solaire, bourreau de mes tourments
petit bout de femme, légère comme l’air et forte comme le vent
à ces interludes qu’on pense être des chansons
aventures intermèdes qui nous servent d’étançon
le temps d’un instant, on oublie les plaies qu’on panse, on –
compense nos solitudes, pendant que nous dansons
aux jeux interdits qui nous marquent d’un pinçon
dont la beauté m’interpelle, en capturant mes tensions
le temps d’une danse, t’as captivé mon attention
je n’ai pas saisi ma chance, non, non…
aucun de nous ne veut se priver de sa liberté à nos âges
mais freiner nos spontanéités seraient un galvaudage
alors on se laisse guider, par le mektoub et par l’audace
de notre complicité face aux vents défavorables
ainsi a vu le jour notre jeu d’escamotage
entre amitié et amour, dont on ne sera pas l’otage
et sur la route que l’on parcoure, toutes mes trouilles s’échappent au large
tandis qu’on vesqui les embrouilles et les échafaudages
l’arc-en-ciel efface l’orage, aussi fugace soit-il
pour imbiber nos coeurs de ses couleurs volatiles
et si c’était un mirage, je garde mes mots malhabiles
entre les livrer ou les taire, mes désirs sont versatiles
avancer sur un fil, moi je n’y voyais pas de problème
je pensais que ce serait facile, puis j’ai appris à te connaître
chaque entrevue passe trop vite pour notre entente irrationnelle
et je réalise que l’on se prive peut-être d’une histoire passionnelle
les yeux écarquillés, papillons dans l’abdomen
sentiments éparpillés, vacillant dans l’atmosphère
c’est trop bête de gaspiller cette aiguillon que nous a offert –
éros, même si je perds pied et patience, ce sera de bonne guerre
féroce envie d’arrêter de jouer, tenter notre chance
provoquer nous mêmes notre moment pour un nouveau départ
mais j’ai vue cette idée s’échouer sans savoir su t’en faire part
quand tu m’as dit qu’un autre homme est entré dans la danse
à ces interludes qui deviendront des chansons
epopées interlopes, n’exigeant pas de rançon
le temps d’un instant on oublie les plaies qu’on pense – on
compense nos solitudes, pendant que nous dansons
aux jeux interdits qui nous marquent d’un pinçon
dont la beauté m’interpelle en capturant mes tensions
le temps d’une danse, t’as captivé mon attention
je n’ai pas saisi ma chance, bébé…
me voici au bout du fil, essayant de cacher mon amertume
maudissant ce foutu deal, dont je me réjouissais naguère
moi qui me pensais invincible dans ce jeu de funambules
j’ai chuté en un clin de cils, sans présage de crépuscule
le destin est sarcastique et ses clins d’oeil se succèdent
faut croire que les histoires caustiques m’inspirent plus que les succès
était-ce un signe cosmique, pour me servir de leçon ?
j’sais pas mais quand une rose pique, ma plume en fait une chanson
traquant les instants témoins de nos pas marchant conjointement
leurs évocations surgissent en moi comme un désappointement
subitement, mon coeur en émoi décuple ses battements
des inclinations sous-jacentes se dévoilent seulement maintenant
je revois notre alchimie reflétée dans les yeux des passants
nos mains se tenant timidement devant cette pièce de maupassant
je revois tes cheveux au vent sur la roue de la grand place
et le temps qui se suspend, chaque fois que l’on s’embrasse
parfois je te pense en arpentant la capitale
quand une fragrance me rappelle à ton parfum capiteux
je me dis que c’est important de contempler chaque pétale
afin que la fleur ne fane, et que le printemps ne capitule
j’aurais dû lire sur ta montre que le temps nous prend au cou, car –
les camélias ne poussent pas en semant quelques bouts de bois
j’en garde une crampe au coeur, mais je refuse que l’on se fourvoie
t’aimerais qu’on reste amis, et je crois que je le tenterais presque pour toi
à ces interludes qu’on a changées en chansons
parenthèses enchantées et romances sans prétention
le temps d’un instant, on oublie les plaies qu’on pense
on compense nos solitudes pendant que nous dansons
aux jeux interdits qui nous marquent d’un pinçon
dont la beauté m’interpelle en capturant mes tensions
le temps d’une danse, t’as captivé mon attention
je n’ai pas saisi ma chance, bébé tu connais la chanson
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