letra de muses - sevk
des mirages à perte de vue
et des illusions en désordre
gomment mes manques et mes lacunes
dès lors que les souvenirs ressortent
je donne un son de lover de plus
où je me plonge dans leurs portraits comme –
un visiteur de musée
contemplateur de muses
les réminiscences fusent
j’en fais dеs poèmes pour traiter l’insomnie
plumе démuselée
tant que la rancune ne l’use pas
un son de lover de plus
je me nourris de leurs portraits tel
un visiteur de musée…
presque au zénith de la vingtaine
gorgé d’idéaux dantesques
une simplesse digne du plus célèbre
des personnages de cervantes
j’écris en quarantaine
mes souvenirs de pasantes
loin de moi l’idée de m’en vanter
je veux juste en dresser l’inventaire
quand je n’en ressors pas indemne
je m’y investis l’âme en peine
sans toujours saisir ma chance, bref
tu connais la rengaine
je vois mon moral en berne
courtiser ma plume et l’haranguer
alors je mets de côté ma rancœur
et mon cœur repart en guerre
dans le livre de mes amours
j’ai noirci des pages entières
d’une méchante envie de chanter
à la gloire des amants d’hier
et à celle d’un coeur trop naïf
que certains charmes ont pillé
comme brassens, du quartier –
j’avais le plus bel amandier
faut croire que c’est ma nature :
quand je vois mon désarroi s’amplifier
je le froisse dans mes ratures
en espérant pouvoir l’endiguer…
dans un effort dérisoire
j’imbrique ces mots alambiqués
je ralentis, et l’histoire
me mène au littoral antillais
nostalgie littérale
quand je repense à barranquilla
je nous revois alanguis
à soutenir nos regards sans cligner
dans cette idylle pas d’anguille, babe
on casse des barres, on pillave
en position latérale
se disant des messes basses en cuillère
un coup de foudre sans guillemets
réduisant nos armes en pièces
ironique pour deux idiots qui ne visaient
rien à part s’enquiller
mais parfois on s’entiche
au risque de plus tard s’enliser
dans la belle mélancolie
d’un amour estival sanctifié
qu’importe j’suis pas rancunier
cette histoire m’a rendu fier
d’avoir joué mes cartes
quitte à me faire battre à la régulière
parce que l’espoir crédule m’est fidèle
je ne sais pas le répudier
me balançant entre un tempérament de fuyard
et d’aventurier
alors je trace ma route
en espérant un signe du ciel
un peu comme si l’amour
n’était qu’une vulgaire romance de ciné
mais si les chemins sont pluriels
singulière est ma destinée
donc je plaisante à moitié
quand j’assure attendre ma dulcinée
le passé défile et mon coeur chancelle
les béquilles je les cherche en elles
des odes j’en chanterai des centaines
je leur dois une fière chandelle, car elle savent me faire chanter
le temps passe et mon coeur chancelle
sous les nuages j’attends l’arc-en-ciel
et d’ici-là je ressasse des histoires anciennes
comme pour me remettre en selle
les saisons passent et se ressemblent
dans leur part d’unicité
tant d’actes manqués qui nous pèsent
mais qu’on se pardonne aussitôt
on se protège
en se gardant de se faire part de nos lassitudes
pendant que les flèches
de cupidon percent les remparts de nos cités
leur beauté, un cache-misère
comme une plage de nosy be
mais je m’y attache par naïveté
ou peut-être par ténacité
est-ce la peur de la solitude
qui fait que je patine assidûment ?
sûrement et je commence
a vouloir m’en émanciper
qu’elles s’appellent —, —, — ou —
qu’elles s’appellent—, —, — ou —
je cherche en elles un peu de cesaria, un peu de natalia
je cherche en elles un peu de mayra, un peu de barbara
je cherche les yeux qui me diront « ça ira »
derrière le mascara
et me guideront lorsque me trahira
ma confiance disparate
ceux qui soigneront mes entailles
recouvertes de sparadrap…
en attendant je me les caille
en ressassant jadis par amnésie
je rappe mes illusions
chansons d’amour aux airs d’autopsies
comme si les requiems
faisaient de bons -n-lgésiques
et comme si mes déceptions
n’étaient pas le fruit d’un égo toxique
je laisse mes regrets crier
la faute d’un coeur paraplégique
vacarme et zigzags
sur le sentier de mes amours battues
rafales de spleen
que j’enrobe d’une pointe de drama pathétique
ça gratte des lignes
et quand les souvenirs surgissent comme des courbatures
j’arrache des rimes
au bois de mon coeur en guise de parade affective
je crois que la baraka m’évite
ou peut-être ai-je été trop sceptique
devant l’évidence de certains penchants
qui mènent au vertige
j’ai cultivé mes vestiges
pour en faire un terreau fertile
à mes récits rétrospectifs
qui à défaut d’être objectifs
me permettent de graver
ces amours de jeunesse que j’estime
avant que ne les remplace
l’histoire que le très-haut me destine…
je l’espère, d’un désir introverti
que me percent la lumière
du fils de mars
et ses projectiles
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