letra de petit bonhomme - seven (fra)
[intro]
monsieur le ministre, vous êtes votre idole
moi j’crois pas aux icônes, j’me fous des peoples
la politique est une jungle où n’prospèrent que les fauves
toi tu l’as bien compris, mais on sait que tu es faux
bah ouais, on n’a pas oublié l’boulevard vincent auriol
cachan, tout c’qui est crise du logement, la pauvreté, la misère
pourquoi vous n’régularisez pas tous ces sans-papiers?
ils sont deux-cent mille, c’est 0,3% d’la population française
pourquoi?
[refrain]
monsieur le ministre, j’veux plus vivre avec des chaînes
m’accrocher tel le roseau ou succomber tel le chêne
ta politique, qu’elle soit de gauche ou de droite
n’empêcheront pas les schmitts de mettre des gauches ou des droites
le front national a un tout autre visage
j’ai peur que sa flamme s’étende sur le paysage
que la révolution éclate, que les cités s’embrasent
un goût de déjà-vu, bientôt le deuxième entracte
[couplet]
monsieur le ministre, c’est à vous que je parle
pourquoi tant d’injustices, pourquoi tant de hargne?
pourquoi, pourquoi aimez-vous tant le pouvoir?
êtes-vous narcissique, aveuglé par le miroir?
vos passions, ce sont les médias
pour une place de président dans l’immédiat
le fn, en fait vos partis, vos propos sont différents
mais sont sur la même ligne
george bush (george bush), vous lui passez la pommade
ses mains sont pleines de sang, pourquoi cette accolade?
en tant que jeune, c’est pour la paix que je plaide
quels furent vos sentiments pour bouna et zyed?
pendant que cachan brûlait, que des gosses hurlaient
pensiez-vous aux urnes ou à foutre à la rue les
familles d’sans-papiers voulant vivre humblement
j’suis fils d’immigré, tout comme vous certainement
la discrimination ne peut être positive
eh, viens dans ma cité, viens, viens voir où j’habite
les belles rues de france, faut qu’tu regardes qui les lave
c’est l’immigré musulman, celui qui prie dans les caves
celui qui vit en banlieue, dans la précarité
le gagne-pain d’ta politique, c’est l’insécurité
tu diabolises les femmes parce qu’elles portent le voile
tu préfèrerais les voir à poil, nues sur une toile
[refrain]
monsieur le ministre, j’veux plus vivre avec des chaînes
m’accrocher tel le roseau ou succomber tel le chêne
ta politique, qu’elle soit de gauche ou de droite
n’empêcheront pas les schmitts de mettre des gauches ou des droites
le front national a un tout autre visage
j’ai peur que sa flamme s’étende sur le paysage
que la révolution éclate, que les cités s’embrasent
un goût de déjà-vu, bientôt le deuxième entracte
[outro]
explicit politik
les armes, c’est dans les urnes
si t’as la carte, va voter
ouais ouais, numéro sept
m’sieur seven, aïe
soixante-quinze-zéro-vingt
soixante-quinze-zéro-zinzin
yeah
[refrain]
monsieur le ministre, j’veux plus vivre avec des chaînes
m’accrocher tel le roseau ou succomber tel le chêne
ta politique, qu’elle soit de gauche ou de droite
n’empêcheront pas les schmitts de mettre des gauches ou des droites
le front national a un tout autre visage
j’ai peur que sa flamme s’étende sur le paysage
que la révolution éclate, que les cités s’embrasent
un goût de déjà-vu, bientôt le deuxième entracte
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