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letra de peyen - cent voix - seppuku lyrical

cent voix

peyen

bien souvent grave et rocailleuse
elle sort du fin fond d’mes viscères
quand elle s’élève, on dit qu’elle porte
et quand j’la pousse c’est là qu’j’énerve
c’est grâce à elle qu’les gens m’connaissent
et que j’peux faire suivre mes idées, tu sais ?
c’est dans mes cordes de pouvoir la faire vibrer
elle peut être suave ou bien sensuelle
c’est un outil d’travail
mais c’est sûr que sans son aide
je n’pourrai pas mener bataille
en tant qu’mc ou orateurs
on est beaucoup à s’en servir
avec maîtrise la foule tu peux divertir ou -sservir
sans t’avertir, elle te chuchote et rentre dans ta tête
ses murmures sont plus violents que parfois gueulés à tue-tête
t’entend son son sans cesse, son ton entêtant t’embête
et te teste d’une voix sèche
elle rouspète et proteste et déclenche sa tempête
un jour si belle, un jour si douce, mais toujours criminelle
quand elle balance des grosses secousses
dans la langue de molière
des vérités sortent de nos bouches, la parole nous est donnée
alors autant s’en servir avant de n’plus pouvoir parler

refrain

j’entends des voix bonnes ou mauvaises
pas toutes à l’unisson
elles résonnent dans ma tête, comme message de punition
j’entends des voix bonnes ou mauvaises
toutes celles qui nous dirigent
mais c’n’est pas toujours les bonnes
qui au fond nous avisent
j’entends des voix bonnes ou mauvaises
pas toutes à l’unisson
elles résonnent dans ma tête, comme message de punition
j’entends des voix bonnes ou mauvaises
alors laquelle choisir ?
quand l’homme se trompe
bien souvent, il s’égare dans les abysses

peyen

le tout puissant nous en a pourvu
mais j’ai pour vœu
qu’les gens l’utilisent sciemment
s’en servent à bon escient
chacun la porte
chacun son timbre comme à la poste
j’en perds la mienne et puis j’suffoque
quand j’entends leurs prétendues strophes
a coup sûr : fuck !
j’m’égosille pour énoncer ma vérité
c’est l’même refrain dans mes couplets
savoir se taire pour écouter, donner d’la voix ou se la c-sser ?
rien qu’ça papote, beaucoup d’parlotte
mais (dans l’fond) tu sais qu’les gens n’font que jacter
la voix du sage, la voix du mal ?
entre les deux nos cœurs balancent
il faut trouver la bonne pour obtenir sa récompense
celles du seigneur : impénétrables
mais celles des hommes : impitoyables
si ta langue fourche
fais attention de n’pas donner ton âme au diable
rappelle-toi tour de babel, les hommes s’unissent pour viser l’ciel
vouloir égaler dieu peut provoquer des étincelles
la voix du peuple, rarement unie
maintenant c’est du chacun pour soi
avant de faire tes choix, souviens-toi qu’le monde est sournois

mugen

si je m’égare c’est que j’l’aurai perdue
si tu vois pas, entends que la corde éperdue
et ça crie, ça crise, et sur les routes ça crisse
mais on s’accroche même si on dérape sur la double croche
sur l’instru j’ai la bonne voie dès le coup d’envoi
et tu renvoies lorsque ça te laisse cent voix

refrain

j’entends des voix bonnes ou mauvaises
toutes celles qui nous dirigent
mais c’n’est pas toujours les bonnes
qui au fond nous avisent
j’entends des voix bonnes ou mauvaises
pas toutes à l’unisson
elles résonnent dans ma tête, comme message de punition
j’entends des voix bonnes ou mauvaises
alors laquelle choisir ?
quand l’homme se trompe
bien souvent, il s’égare dans les abysses

- seppuku lyrical

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