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letra de peyen - aggraver ton skeud - seppuku lyrical

aggraver ton skeud

peyen

j’vois des sales flics partout
et d’la justice nul part
moi j’maudis la loi des hommes
celle qui donne raison aux batards
j’crache ma colere
j’en avais pas quand j’etais gamin
en grandissant j’ai vu qu’les gens t’surinent en t’serrant la main
mes p’tites rancoeurs font ma rancune
j’ai beau donner, les gens m’entubent
j’ai beau sourire, j’ai d’l’amertume
et j’galere dur loin de l’air pur
fuck les langues de pute
et toutes les langues de vipere
qui crachent leur venin pour mettre du piment
dans leurs vies d’merde
la parole est une arme blanche qui peut t’blesser
le savoir qui l’accompagne, une arme de poing qui peut t’tuer
on dit qu’les ecrits restent
et nous on les braille au micro
on voit qu’les esprits s’vexent
quand on vient bacher les mitos
chacun sa voie, chacun sa vie, chacun sa cause
chacun sa merde, chacun ses poches, chacun sa peau
y’a quelque chose qui cloche, c’est pas l’eglise en bas d’chez moi
maint’nant les hommes de science
sont souvent ceux qui font la loi gars

mugen

au cul j’ai un levis -ssortit à une paire d’adidas
pour sortir voilà comment s’habille dad
dure journée qu’il me faut un break
j’vais chez l’keu-tur me prendre un grec
viande hallal, le tout rincé au cool-al de russie
a la cool pour une bonne réussite, que ça coule
pour digérer une petite tige kain-ri achetée chez les noi-chi
j’pense que comme tout l’monde ici noir j’chie
quartier kain-fri, j’représente la m-sse popul-sse qui n’a aucun fric
un style-free enfumé de beuh ou d’teu-chi du maghreb
voici notre taïchi, malgré l’exagération la réalité y est
les combats d’aujourd’hui sont les tensions et les frictions d’hier
on a besoin d’nôtre kawa
tous fans d’arts martiaux d’okinawa
chez moi des skins, awa
voici paris, rien sans ces exportations
pardon, j’voulais dire rien sans ses exploitations

- seppuku lyrical

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