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letra de edmund - sensei h

la dégaine presque parfaite
avec un soupçon d’nonchalance
souper d’famille mal fameux
quand la peur fait partie du jeu
j’ai perdu du poids en voulant
rééquilibrer la balance
et là tout d’suite, j’ai un petit creux
boulimie du système nerveux
ramène-moi n’importe qui
j’mettrai un stop à sa carrière
j’sais pas si tu crois au karma
mais tu t’es mis dans une galère
j’ai étendu qu’à c’qui paraît
on aura plus de plaisir
à affronter avec sourire
ce que les larmes voudraient noyer
un opéra de pluiе battante
la paix s’fait rare puis la bataille
a préféré battrе son plein
dans la froideur, elle n’est pas sage
regarde-moi bien dans les yeux
eux qui ont vu l’enfer le feu
j’pensais avoir tout ce qu’il faut
désillusion malencontreuse
chang’ment de rythme dans la lenteur
d’une situation aride
quand on t’le dit, faut qu’tu arrêtes
si tu essaies, p’t’être t’y arrives
j’ai l’sentiment qu’une fois sur deux
je pourrais perdre le contrôle
j’ai déjà perdu la confiance
des plus importants de mes proches

la dégaine presque parfaite
j’mettrai un stop à leur carrière
quand on t’le dit faut qu’tu arrêtes
mais tu t’es mis dans une galère
la dégaine presque parfaite
(presque parfaite)
j’mettrai un stop à leur carrière
(à leur carrière)
quand on t’le dit faut qu’tu arrêtes
(faut qu’tu arrêtes)
mais tu t’es mis dans une galère
(dans une galère)

ta requête est rejetée
la conformité m’est inconnue
méthodiquement j’applique le truc
dans une ambiance de clair de lune
j’pense à toi quand ça va mal
j’en pleure des litres, j’consomme des kilogrammes
grosse scène de mélodrame
sous la couette j’laisse passer l’orage
on n’en f’ra pas toute une histoire
ils ne sont pas ceux qu’ils prétendent être
me fais pas croire qu’t’as lu le livre
quand t’as lu qu’la préface frère
viens m’voir en show
apprends les paroles, on va kiffer
j’en connais pas un qui regrette pas
la première fois qu’il a snifé
chaque jour la vie t’envoie des signes
dis-moi pourquoi tu l’écoutes pas
ma came à moi, c’est le boombap
quand il sonne comme en 90
je suis née trente années trop tard
ça les étonne que j’suis déphasée
je passe mon temps à chercher ma place
tu n’me verras jamais stagner
un coup de pelle, je me réveille
c’est jour de paie sourire aux lèvres
viens pas me test quand j’ai les nerfs
le sang est kabyle dans les veines
la chambre est froide, le drame est fait
éduque ton fils comme il le faut
nos sœurs souffrent ça suffit
les choses doivent changer au plus tôt

- sensei h

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