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letra de faits divers - sefyu

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[intro]
un jeune garçon qui devait transporter 9 kilos de cannabis est accusé par ses complices d’avoir volé la drogue. ils l’emmènent dans la salle communale du quartier sous la menace d’une arme, attaché, nu, les bras en croix. il est torturé devant plus de 10 jeunes de la cité. le chef veut faire l’exemple et terroriser les autres dealers. il fait des photos qu’il distribue pour que ça se sache

[couplet 1 : rr]
déterminé, deus, en cylindré
j’me rends au domicile d’une de mes t-sse-pé
opé, camée, digne de mariah carey
j’lui parle du coating, lui fait un plan carré
histoire d’la motiver, y’a d’la hinff, du biff à la clé
me dit qu’c’est ok
pour qu’il y ait pas d’vague
c’est baba qui la filoche, sans qu’elle le sache
bien organisé, 1 heure du mat, elle prend son tas de po
devant l’vigile, arrive d’entrée, sapé comme une salope
elle met l’paquet, sur la piste se fait remarqué, draguée, agrippée
par le mec en question, la joue cl-sse, coupe de champ, chaude
elle lui répond cash : “ce soir, on va dans ma chambre”
ne sachant pas qu’il va s’faire lyncher
bite dans la tête, ne veut plus la lâcher
sachez qu’après avoir su son âge, ça m’connait
déjà en planque en bas d’chez la fouf, pé-sa en clochard broliqué
tu sais c’est qui, qui n-ss sur des ton-car et les attends avec impatience ?
c’est marhboul ! au moment où j’perd patience
connecté par d’autres qui, on m’dit qu’ils approchent
j’le vois, yeux rouges, l’accroche
lui gratte une pièce, pas l’temps d’mettre la main à la poche
j’le cross ! sonné, piétiné, j’suis obligé d’balayer
menotter, j’le fou dans l’coffre
direction la cave, à une poutre
cissonné, son nez gonflé, les yeux bandés
recommandé par sefyu molotov !

[couplet 2 : baba]
on a fait un deal, t’as pas respecté l’contrat
pour qui tu nous a pris ? pourquoi tu fais ça ?
pourquoi la hasba ? pourquoi tant de gourmandise ?
pourquoi essayer de nous la mettre ? tu mérite que j’t’éguise
au cutter, n’ai pas peur t’inquiète

[pont 1 : rr]
hein ! tu crois qu’on allait t’lâcher comme ça ? hein ?!
hé vas-y. dis-nous ou t’as mis les trucs ! ah, dis-nous !

[pont 2 : baba]
hé hé hé hé ! sef, j’sui déter, ça y’est j’vais m’le faire !
hé marhboul ! sort la scie, qu’j’lui coupe les orteils !

[pont 3 : rr]
coupe lui l’oreille!

[pont 4 : baba]
qu’il sente la douleur et qu’il pleure sa mère !
tu veux pas que j’le bute ? ok, j’vais l’torturer !
pour moi c’est pareil, laisse moi faire
j’vais l’opérer avec délicatesse et sans stress

[dialogue]
– allo, allo ?
– police nationale, bonsoir !
– c’est pour un kidnapping !
– calmez vous madame, où ça un kidnapping ?
– ils l’ont enfermé au bâtiment 8 cité emmaüs à aulnay !
– ne bougez pas, calmez vous, on arrive tout de suite !
– vite, dépêchez vous, ils vont le tuer !

[couplet 3 : sefyu]
oh ! pff ! t’as grimpé, carte gold cb
pff ! dans l’bizz ya pas d’mec opus
aujourd’hui t’es inculpé, c’est pas les brb, ni des polars de cité
flippés, bien équipés, t’as barbé tes équipiers, scalpé les billets
t’as kidnappé mon bébé, les 2 pieds dans l’guêpier
on t’as vu à st tropez, slk 2.30 coupé
non, aujourd’hui y’a pas d’copains, laisse ça au cp
qui vivra de l’épée, mourra par l’épée
tu t’es écopé le rôle du macabé
“steplait” – y’a plus d’steplait !
“pitié” – y’a plus d’pitié !
t’aurais été un mec bien, t’aurai connu qu’des mecs posés
cette question faut t’la poser
tous les sistes-gros qu’arnaquent aux cros, leurs âmes sont reposées
ici y’a pas d’jack bauer et séries b
rr, baba, il a 2 minutes pour s’expliquer !

[pont 5 : interpellation]
– putain mais les gars, c’est pas moi, sur la vie de ma mère c’est pas moi, sur la tête de ma mère c’est pas moi, la vie de ma mère c’est pas moi, woullah, j’ai rien à voir les gars sur la tête de ma mère !
– calmez vous y’a les keufs !
– police !
– putain, lâchez-moi, sales bâtards ! putain lâche moi tu me fais mal là… !

[outro]
le garçon survit, se cache, ne porte pas plainte, il a trop peur. les dizaines de jeunes qui ont -ssistés à la scène, donc qui étaient libre de leurs mouvements, qui pouvaient entrer et sortir à tout moment de cette salle des jeunes qui n’était pas fermée, aucun n’a eu le courage, même pas de s’interposer, on leur demandait pas ça, mais même de sortir, d’aller jusqu’à p-sser un appel anonyme à des autorités qui auraient pu intervenir et faire cesser cette scène, aucun n’a eu ce courage. et lorsque j’ai eu l’occasion de les entendre parce qu’ils ont tous subi un examen pour non–ssistance à personne en danger, non dénonciation de crime, tous ont répété, mais madame, on avait peur, on avait peur, on a vu ce qu’il faisait à ce jeune donc on s’est dit que nous, ils allaient nous faire la même chose et même simplement aller téléphoner, pour nous, c’était pas possible, on avait trop peur !

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