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letra de s.c.r.y. - scryss

80 saisons aux compteurs
depuis quand mon avenir est défini
mon navire est définitivement parti
j’aimerais revenir en arrière, te dire « ne pleure pas c’est fini »
des choses tu en as vécu mais devant nous toi tu l’évoqué vaguement
ton rêve, qui était de prendre le large et bien sur de voguer, sur des vagues immense
mais tu n’étais pas, l’élue des l’départ
têtu mais j’vais pas éc-mé les bars
en y repensant j’aurais du te calculer plus souvent
quand je vois ce qui résultait d’mes pages
on sera éternellement en désaccord
mais si la vie n’est qu’un test
nos dernières notes seront des accords
je travaille sur moi même pour qu’un beau jour nous deux sa colle
l’un fait tout rester soi même
l’autre fait tout pour faire monter sa cote
vois ce qu’on bâtit
je ne suis qu’une moitié qui attend sa seconde partie
mais tu ne sais pas compatir, à nous 2 on est combatif
on sera complémentaire à terme, pas incompatible
loin d’être complètement terre à terre…

dans la brume telle un phare la lune éclaire mon toit
j’remets sur le marché tous ces rêves invendus
hier moulinois, aujourd’hui clermontois
mais demain je ne sais pas car telle est l’aventure
sache que dans ton histoire le seul héros c’est toi
mais celle-ci ne vaut rien si tu t’en inventes une
même si l’or et l’argent te file entre les doigts
ca n’tient qu’à toi de ne pas subir l’infortune
des textes finement ciselés
on décolle pour partir dans le firmament s’isoler
on reviendra plus fort évidemment
a quoi sert de monter solo pour finalement s’eseuler ?
même âgé de 10 dix ans j’étais fais pour rapper ce titre
si t’as pas de sous pour le show cotise pour acheter le disque
la vie n’est pas gratuite mais bon la mort est offerte
si je vis d’amour et d’eau fraîche des fois c’est de rage et de tiss
mais, on se serre les coudes pour voir grandir de vrais espoirs
on veut nos proches, nos amis autour de nous, du fric pour pouvoir remplir le réservoir
serais-je ce type qu’aura fait carrière ? ou bien n’étais-ce qu’un rêve égaré ?
celui qui vit sa vie au jour le jour, voudra toujours croire en c’qui le berce les soirs
bien à vous, j’écris calmement
je l’avoue, c’est vrai qu’elle me manque
a quel moment t’es lucide ?
j’veux réussir mais l’école me ment

le public et mes gars sont les plus bons backeurs
sans ton âme quand personne ne t’éclaire t’es qu’une ombre
mais méfies de toi de tes pulsions parce que
tout drame à son prix, donc range ta lame ne flanche pas
meurtre à l’arme blanche et la, ton âme s’-ssombrit
avoir du fric je sais sa sert, fidèle à nous même chérie je suis sincère
j’ai su garder les richesses essentielles malgré tous ce qu’ils m’ont prit
nous c’est l’authenticité, vis cette life y’a pas d’devin
on fera du bruit autant qu’dix cités guidées par la rage de vaincre
t’as toléré trop d’abus, trop erré dans la brume
pourtant maître de toi, pour t’en remettre t’as bu
c’est triste mais tu n’as plus ce que le traître t’a pris
plus de ligne de conduite quand le métro t’abrite
et ce qu’on te promet compromet trop ta vie
t’es fauché tu n’peux presque plus mettre d’habits
maintenant l’orage gronde, attristé ça te gonfle
n’attends pas le gong pour les mettre au tapis
malgré les cures j’éc-me les bars
même si je n’ai qu’une parole mes sœurettes ne sont pas sereines
mes forces se décuplent, je récupère
avant de déguster car je serais déçu si je ne vis pas ce rêve
marre de m’allumer j’mets la lumière sur une partie de mon vécu
si je suis mal luné je m’en excuse
ce monde est cruel, on est cru j’attends le salut mais
à force de prendre du recul je sais que je me dép-sserais

- scryss

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