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letra de balafres - sch

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[paroles de “balafres”]

[intro]
insomnie, le fric, j’cours après depuis p’tit (ah-ah)
j’tourne avec quelques bandits (ba-ba-barone rosso) aux grands cœurs mais tu connais ma ville

[couplet 1]
eh, mon pote, moi, j’ai jamais vu l’monde en rose, effrac’ les portes fermées au pied d’biche, cinquante dans l’froc
j’rêvais d’un clio williams, une paire de cartier quatre saisons, j’tais jamais à la maison
il m’faut une p’tite minch’ qui m’fait oublier dehors, j’touche ces diam’s, j’pense aux mecs bien qui ont viré d’bord
toute la nuit sous hiya, la haine comme si j’ai loupé l’amour d’ma vie ou l’milliard
sa mère le travail à la durе, ça a d’jà tué mon daron, j’éponge les frais d’ces еnculés en ch’mise
j’pourrais bien m’faire buter en ch’min, j’sais pas comment tu m’fais encore la bise (enculé)
j’peux m’regarder dans la glace, j’ai pas encore mis une pute en cloque ou laissé ma daronne aux riz dans un appartement pourri, gros
j’me suis levé un cul pas possible et j’vois des mecs exploser avec des phrases illisibles (eh-eh)
j’suis pas un d’ces aigris, j’me dis qu’un jeune de plus s’en sort mais l’artisan qu’y a en moi a jamais compté les heures
tu vois c’est quoi ? j’suis un scélérats, forever (ouh)

[refrain]
j’ai trop la haine qu’on m’arrête, j’laisse parler mes balafres
j’ai plus la tête à la fête ou à faire marche arrière, j’crois qu’ils m’auront jamais
j’ai trop la haine qu’on m’arrête, j’laisse parler mes balafres
j’ai plus la tête à la fête ou à faire marche arrière, j’crois qu’ils m’auront jamais

[couplet 2]
et le dimanche, ça met les mains dans les moteurs au tieks
j’suis l’arrière-petit-fils de paul, il avait des ch’vaux à l’hippodrome
maintenant qu’tous mes mentors sont morts, j’m’accroche encore à ces rêves, gros
300sl gullwing, portes papillon sur les côtes italiennes
avec une brune mince, élégante comme sophie marceau
si y a du papier, j’mets les gants comme nicky larson, un peu comme despo
j’les regardes, j’m’inquiètes, j’me compare, j’me rassure et quand y a pas d’sécu’, j’en ai un sous la ceinture (pah)
il aurait fallu r’voir les murs avant d’refaire la peinture, au lieu d’cacher la misère comme ça
et d’l’eau a coulé sous les ponts depuis (ouh), le b a tourné six ou sept, le d a tourné neuf (oh-oh)
après, ils ont pris angelo, ils ont pris jamès et j’tairai le nom d’nos amis morts par respect d’leurs familles et leur deuil
maintenant qu’on a des connexions et du papier (connexions et du papier)
les quelques uns qui aimeraient m’revoir à terre (quelques uns qui aimeraient m’revoir à terre)
on formait une équipe de mange pierre, ces enculés, pourtant, j’ai fait mon max pour leur filer la lumière
[refrain]
j’ai trop la haine qu’on m’arrête, j’laisse parler mes balafres
j’ai plus la tête à la fête ou à faire marche arrière, j’crois qu’ils m’auront jamais
j’ai trop la haine qu’on m’arrête, j’laisse parler mes balafres
j’ai plus la tête à la fête ou à faire marche arrière, j’crois qu’ils m’auront jamais

[outro]
insomnie, le fric, j’cours après depuis p’tit, j’tourne avec quelques bandits aux grands cœurs, mais tu connais ma ville
j’ai vu tomber la neige à pas l’âge d’allumer la mèche, ce soir, on sera tous gris, baby, quand va tomber la nuit
j’ai trop la haine qu’on m’arrête, j’laisse parler mes balafres
j’ai plus la tête à la fête ou à faire marche arrière, j’crois qu’ils m’auront jamais
j’ai trop la haine qu’on m’arrête, j’laisse parler mes balafres
j’ai plus la tête à la fête ou à faire marche arrière, j’crois qu’ils m’auront jamais

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