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letra de procédures - scarklin

[couplet unique]
faut q’je casse son coeur
ça m’permet d’oublier q’moi j’en ai plus
qu’avec ou sans haine les mots résultent
qu’avec ou sans peine on s’tire dessus
j’connais pas l’bonheur
soit il est bloqué ou j’y crois plus
et de toute manière j’l’aurais jamais su
j’ai vu dans tes larmes à quel point c’est dur
y’en a qui donnent, y’en a qui prennent mais
pas dans l’bon sens, donc les enfermés
ceux d’en bas qui sont tous dupés
laissés pour mort par ceux qui font l’blé
on perd nos espoirs dans ceux du bled
les origines qu’on prend vu que c’est la merde
l’honneur qu’on gagne avec tout c’qu’on sème
l’horreur, les actes, qui font notre enseigne
on m’a dit « tu verras, la vie c’est dur »
mais moi j’ai vu q’l’avis d’l’opj
dans l’fond, tout l’reste, c’est q’des procédures
vouloir percer, y’a rien d’plus dur
on vit, on meurt, simplement
j’écris tout ça, le calme me manque
ce s’ra plus jamais comme avant
qu’anticiper ce soit dans mes plans
wow
j’crois qu’on a fait trop d’erreurs
et dans nos vies, y’a trop d’aigreur
et dans nos nuits, une balle, tu meurs
et j’veux plus, d’mes sautes d’humeur
y’a pas mieux q’l’ignorance quand j’te méprise
j’ai perdu mon âme bien avant qu’on s’brise
j’abaisse pas ma garde, et j’m’en fous d’t’es qui
c’est donnant donnant, mais j’fais toujours pire
j’suis absent, que j’sois là ou pas
et pourquoi ? j’crois qu’ils comprennent pas
à quel point, j’vois le monde d’en bas
à quel point, gros j’ai vu du noir
mais gros j’suis jamais là pour me plaindre
7 sur 7 faut pas qu’on stagne
donc j’prend le peu d’choses qu’il m’reste à craindre
dans une —, je roule en balle
il m’faut le ciel d’au d’ssus des nuages
pour chasser l’orage où noire est l’étoile
la seule prise d’otage c’est ma vie en pagaille
un peu de moi j’repars vers arkham
j’les vois tous derrière ils attendent ma chute
j’ai jamais pensé à des grandes études
j’ai fané, bien avant la lune
j’suis tombé, mais j’l’ai jamais vu
j’me suis cru loin des choses
isolé loin de toute compagnie
intouchable, et j’baraude toute la nuit
c’est pas sûr q’j’avance, vu comment j’me proscrit
y’a des gens qui meurent avant d’perdre la vie
et le ciel voit le sol d’un béton dur et gris
j’en drop un, j’pull-up pour changer mon avenir
mais j’me plierais pas à c’que veut l’industrie
faut des thunes à mort
et j’leur donnerais pas c’qu’ils ont pris à tort
y’a toujours une route après l’primabord
elle s’ouvre et se ferme en fonction des sorts
on a tous des merdes, et tu sais, je l’sais
on met à l’éch-lle, relativiser
y’a pas d’pire ou mieux, tout est relatif
y’a q’des gros envieux, des gratteurs de biz
mais j’les connais tous
fait 100 fois la france, et la drogue les pousse
un peu plus dans l’vide à chaque p’tite secousse
pas de peine pour eux, faut q’je prenne mes ouss
j’vois q’c’est trop la merde mais j’suis débrouillard
j’fais des tafs de merde donc là ça m’pousse grave
et j’pense que dans l’fond j’le fais plus pour moi
me barrer d’la france jusqu’à fin d’contrat
ils m’croyaient pas, j’les ai éteint
si y’a des lois, j’les ai enfreint
j’suis sur la route, j´connais plus l’frein
plus rien, depuis que la vie, elle m’a contraint
a la base j’veux faire comme les grands d’ce monde
mais pas être comme eux, j’trouverais ça immonde
échanger ma vie pour quelques secondes
qui donneront des plans, enfin si ça compte
j’t’ai donné c’que j’ai mais ça allait pas
et j’m’en veux autant que j’le regrette pas
le feu dans ses yeux p’tit à p’tit s’éteint
la forêt qui brûle depuis tôt l’matin
y’a qu’une âme pour deux donc j’te laisse ma part
et après la mort y’a tout qui s’enflamme
et avant la vie y’a tout qui s’embrase
c’est s.c.a.r et j’te laisse sur ça

- scarklin

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