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letra de que dieu nous pardonne - sam's

[intro]
starfoullah
yeahma

[couplet 1]
après fajir papa s’habille et s’en va soulever des parpaings
sur l’chemin de l’arrêt d’bus croise le regard des derniers tapins
moi j’suis encore dans les vapes je viens à peine de me coucher
le peu d’lucidité m’permet d’entendre mama se doucher
afin d’éviter ses sarcasmes dans mes rêves je prends la fuite
le cerveau encore atrophié hier soir j’ai pris une cuite
je dors encore habillé le pantalon tout khamej
dans les poches des restes d’la veille une capote et quelques meujs
bien loin l’idée d’me prendre en main, gaspiller ma sueur au boulot
la vie du papier cul j’suis déjà au bout du rouleau
j’consume ma vie par goulots, maman derrière les fourneaux
devenir esclave d’la france seulement à leur dire “va fanculo”

[refrain]
faut qu’j’me reprenne, change de cap
h24 le diable me racole
plus rien à foutre d’la life
c’est l’bordel que dieu me pardonne
je pense qu’à faire du cash
h24 mon frère ça charbonne
s-xe, violence et alcool et drogue
mon frère que dieu nous pardonne
frère que dieu me pardonne
(frère que dieu nous pardonne)
frère que dieu me pardonne
(frère que dieu nous pardonne)
ouais mon frère que dieu me pardonne
(frère que dieu nous pardonne)
s-xe, violence et alcool et drogue
mon frère que dieu nous pardonne

[couplet 2]
par le vice hypnotisés à croire qu’on n’peut rien y faire
le béton comme seul horizon, le business prolifère
mentalité maléfique pour nous l’ambiance est magnifique
le savoir est une arme, on préfère celle que manie l’flic
alors on squatte ce putain d’bar : rapido, bicrave et poker
un ient-cli full aux as wallah j’ai l’sourire du joker
j’ai reçu de la frappe je suis le king de ma street
à dix-huit le kilogramme, tu sais l’quartier c’est wall street
donc forcément je fais des envieux, de eux j’prends mes distances
ils parlent sur moi, je parle sur eux : c’est les joies d’la médisance
à la base amis d’enfance j’prépare ma guerre de mon côté
qu’ils restent bien sur leurs gardes un jour ou l’autre j’viendrai les sauter

[refrain]

[couplet 3]
arrive le coucher du soleil du haut d’une fenêtre t’entends l’adhan
l’islam la seule lumière d’nos vies, l’diable fait tout pour qu’on l’éteigne
une éternelle remise en question pourquoi est-c’que tout foire ?
pourquoi cette existence merdique ? le prix à payer des kouffars
pour m’r-ssurer j’me dis qu’j’vais changer, dieu est miséricorde
je n’fais qu’mentir en fait ma bonne foi s’est pendue avec une corde
alors je continue à m’enfoncer dans ma connerie
soirées folles et débauche j’envie la vida loca d’tony
mathu’ d’sky posé en boîte j’cogite avec c’que j’ai dans l’caleçon
moyen d’communication si tu veux d’la fornication
j’la raccompagne chez elle pour pas qu’elle se sente trop seule
j’me dis pas qu’à sa place ça pourrait être ma propre sœur
t’as l’impression que je kiffe mais dans mon cœur j’ai le mort
sans scrupules je la quitte trop bizarre, aucun remords
trop attaché à ma petite routine à traîner jusqu’à pas d’heure
je rentre chez moi fonce-dé j’me couche papa s’lève pour fajir

[refrain]

[outro]
starfoullah

- sams

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