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letra de le fond de la classe - sam's

vas-y, oh
sh c’est mon sensei
yoyo à l’ingénierie
yeah

yeah

les larmes ont séché depuis l’eau a coulé sous les ponts
je me demande comment ça se fait que je n’ai pas pété les plombs
on a joué aux bandits, on a tous été maudits
on préfère être la main qui braque plutôt que celle qui mendie
merde, j’ai passé les trente piges
encore jeune mais la vieillesse me fait de grandes bises
j’me sens si seul, le poids de mes pêchés me fait mal au dos
f-ck peter pan, je crois que j’ai le syndrome de naruto
on anticipe notre avenir selon les paramètres
en fin de compte on perd notre temps mais on veut pas l’admettre
l’esprit en total errance, on fait de la merde
on se prend des murs, on appelle ça l’expérience
pour bien vivre, il faut que les dettes soient inférieures aux créances
nos vies, un film, un bel espoir d’attendre la prochaine séance
j’suis là, j’ramène ma science, bref
un goût amer quand je me remémore, c’est fou quand même
j’suis même plus nostalgique parce que mon coeur est mort
alors pourquoi j’ai mal ?
je t’assure mon coeur est mort, mais j’ressens la douleur
crois-moi ma gueule et ça fait toujours mal
et dans ma tête ils m’parlent mais je les écoute pas
à deux doigts de craquer : “est-ce que je le fais ou pas ?”
y aura pas de retours en arrière, “est-ce que j’essaie ou pas ?”
ma conscience joue les innocentes, moi je la sais coupable
dehors il pleut des cordes, peut-être est-ce un signe du bon dieu et de sa miséricorde
trop souvent fait des sorties de route, j’ai fini le décor
toujours tenté d’être dans le corner, je déconne
une fois sortie de la mosquée il me pousse des cornes
mon amas d’alcool dans le sang bien plus qu’21 grammes
l’estime de soi ça vaut bien plus qu’un like sur instagram
alors pourquoi je force cette fille dans le bm ?
j’ai la coupe (?) alors elle glisse dans mes dm
les chiens ne font pas des chats alors je me fie à mon adn
mentalité requin, je fais mon business en tn
j’ai vendu la résine, c’est pas du manéci
j’ai tenu le rrain-té un peu comme franco baresi
chaque soir devant ma fenêtre à dire qu’il faut que je me barre d’ici
c’est pas que j’étais paresseux mais j’avais trop peur de ne pas réussir
quitter le quartier, frère, c’est pas de la lâcheté
s’en être sorti, rester sous le bloc, puis finir comme … non
on dit que le diable s’habille en prada, nada
il traine en petite culotte, nous vend de la baïda
discrets dans nos bails gars, j’ai cru qu’on était frères, qu’on allait graille
j’ai donné ma sueur, ma loyauté et ils m’ont trahi
je t’ai estimé, j’ai supporté et tu m’as porté l’oeil
t’as essayé de négocier quand je portais mon deuil
tout pour me pousser à bout jusqu’à ce que ma baraka soit bloquée
une photo de moi portée chez votre marabout
alors jt’ai tout donné, bande de fils de pute
pourtant dans mes prières j’demande à dieu la force de vous pardonner

yeah
demande pas pourquoi j’fais confiance à personne, d’après eux j’ai pas percé
j’m’éclate de rire à la fin du mois quand ma sacem est versée
eau de robinet dans le biberon à la hess j’ai été bercé
le fond de la classe demande à rc
au charbon comme cr7
les ambitions de cersei
au bord du précipice, près de la ligne dès que j’entends mes démons bourdonnaient dans mes oreilles bah je récite un verset
la tendance est inversée, peu respecté avant que je change de label
t’as craché sur moi la veille et tu me parles du sang de la veine ?
tss
chaque jour je prends de l’âge, des frères manquent à l’appel
j’ai voulu prendre le large et j’ai failli me perdre
mais j’avais tellement de hargne, j’avais tellement de peine
j’ai consumé ma rage, j’ai enterré mon père
je pense à toi je regarde vers les cieux, le soleil m’éblouit même pas, ce sont juste des larmes dans mes yeux
douleur indélébile, un sentiment énorme
avec le recul, maintenant je..
argh, repars, snif
non, t’inquiètes, t’inquiètes, ça va aller, ok
quand la vie t’enlève ceux que t’aimes, tu te poses de vraies questions
quatre nominations aux césars mais j’étais en dépression
mais je gardais le sourire, j’vivais un rêve, j’vivais des drames
un zombie avec un fou rire mon frère c’était grave
du yin du yang, je remontais la pente avec la tête sous l’eau
des kiffes, des moments de yomb, nuits blanches, des migraines à la tetsuo
c’est la vie mais j’en ai trop marre
le petit saïd qui se prend une balle, le suicide d’omar
la faucheuse est dans le pré
le bonheur est dans le coma
et on me demande des singles pour plaire à tous ces connards
world love, s’ils savaient
si je vends mon âme au diable, pas de retour en arrière, y a pas d’sav
je veux pas être si faible
déjà fébrile presque sur la civière
j’vendais la zipette, je prenais des risques, je me sentais si fier
si jeune et si bête, une époque si belle ouais super, beaucoup ont souffert
avec le recul, la part des choses, un truc qu’on a pas su faire
sortir en boite, baiser des putes, les tirer par la crinière
boire des bières avec belzébuth, danser avec lucifer
chaque jour les oreilles sifflent, fais un tour par ici
pose toi, péte toi une garette-ci et écoute mon récit
le vécu d’un petit poissard qui rappe sa poésie
qui ne vient pas d’ici pour finir rue de la boétie
musulman pratiquant, ex-narcotrafiquant, des fautes mais moins blasphématoires que l’or du vatican
yeah, (?), yeah, yeah, ça manque grave non
répare la cité et tous les gravons
j’suis parti en mission et c’était grave long
yeah, c’est bientôt l’épilogue, à la base ce n’était qu’un pilote
un biopic sur de grands pirates, yeah
nos ancêtres arrivaient en pirogues

on est pas trop mal loti, il faut l’admettre
mes gars m’ont dit : “perce, ils font de la merde
vas-y, perce qu’on foutent la merde”
j’suis pas à ma place, il faut l’admettre
du coup du fond de la classe, on fout la merde
du fond de la classe, on fout la merde

n’est pas trop mal loti, il faut l’admettre
mes gars m’ont dit “perce, ils font de la merde
vas y, perce qu’on foutent la merde”
j’suis pas à ma place, il faut l’admettre
du coup du fond de la classe, on fout la merde
depuis tout petit c’est la même

il faut l’admettre
mes gars m’ont dit “perce, ils font de la merde
vas y, perce qu’on foutent la merde”
j’suis pas à ma place, il faut l’admettre
du coup du fond de la classe, on fout la merde
du fond de la classe, on fout la merde

on n’est pas trop mal loti, il faut l’admettre
mes gars m’ont dit “perce, ils font de la merde
vas y, perce qu’on foutent la merde”
j’suis pas à ma place, il faut l’admettre
du coup du fond de la classe, on fout la merde
du fond de la classe, on fout la merde

magnifique, merci
eh coupez, merci beaucoup, bonne journée, merci à tous, fin de semaine
merci, salut moussa, bon week-end
merci

c’était quand même un sacré voyage
des combats, des victoires, des défaites, des éclats de rire
des rivières de larmes et de sueur, des constats
chaque étape de sa vie sont des scènes montées les unes après les autres
et elles se rejouent en boucle
non, il ne peut pas les retourner mais préparer les suivantes
à quoi ressemblera la suite de ce long métrage?
la suite au prochain épisode

- sams

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