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letra de de quoi t'as peur - sales gosses

[kdor]
avance… met l’contacte
sois prédateur, perturbateur dans la ville
filent les gens qui sont acteur de leur vie
reliés grâce aux tour opérateurs
trop ont le brevet pour laisser crever les r-t-rdataires
amendes, impôts taxes
de quoi t’as peur?
moi ? de tout, et toi dis moi?
quoi ? t’étouffes ?
péages et horodateurs, du coup
l’état ne s’endette pas a cause de nous
d’où la valeur de nos valeurs
et nique les fauss-m-nts de la tragédie faut s’marrer
ou tu t’retrouves avec un pote qui te demande que tu lui f-sse mal
j’suis antisystème j’vois, le pincement au cœur parce que ton boss bosse moins qu’toi
j’reste digne, tandis que mon estime en l’humain diminue
j’ai perdu de mon temps, de mon âme, dans l’épidémie dominante
maman j’aime trop l’âge où j’men rappelle pas
sauf pour chaque découverte que je trouve grave belle

[refrain]
je l’vois pas je le ressens mec
j’en perd le sommeil et erre loin du sommet qu’ils promettent
c’est pas le sort qui s’en mêle mais le fort qui s’emmerde
ferme ta gueule si la merde sied en elle
ferme ta gueule si la merde sied en elle
c’est bien le fort qui s’emmerde et pas le sort qui s’en mêle
j’en perd le sommeil, j’erre loin du sommet qu’ils promettent
sans dec’ je l’sens mec…

[klamse]
vous cherchez quoi pour y mettre autant d’enthousiasme?
ca m’laisse un arrière gout d’sang comme la toux d’l’asthme
on taffe toute la semaine, toute l’année
donc t’étonne pas si on trouve la recette pour tout glaner
c’que j’étais bien 9 mois avant ma naissance
vu qu’on s’pousse dans les ronces
nos vies stagnent dans l’errance
triste époque, la mort de l’homme, a quand la renaissance?
car y’en a marre de tous ces cons qui vont dans l’mauvais sens
ils examinent tes sens et puis t’créent des besoins à la limite de l’indécence
dans 20 ans on nécessitera tous des premiers soins à subir la redescente
on mangera plus qu’du foin de janvier à décembre
nos vies n’sont pas un jeu pourtant tous les jours on perd des points
on perd connaissance gars, ça guète chaque naissance
je l’vois pas, je l’sens mec, j’en perd le sommeil et erre loin du sommet qu’ils promettent

[oser]
les blessures j’en ai au fond, c’est des tumeurs qui s’opèrent pas
ça fait un bail, j’fais qu’en parler, comme un enfant quand son père part
j’voudrais faire part que je l’emmerde, tant que ce moine n’fait pas l’habit
à ce cancer qui chaque matin, à mon lever, me frappe la bise
vos projets c’est que du rêve, tu veux du rap?
on va t’en chier
23 ans né sur m-rs-ille, j’ai pas l’profil d’un vacancier
fatigué dès le matin, j’fais pas l’poète pour être admiré
miné d’ce long voyage, j’ai bien compris où cela m’acheminait
terminé j’ai pris les devants j’ai dit bon vent à ce p-ssé noir
j’en ai voulu à cette vie en apprenant qu’elle s’p-sserait d’moi
la vérité, d’ma bouche de gosse, sortait plutôt des pétards d’olive
et à midi je pionce encore, mes pires cauchemars me r-t-rdent au lit
j’ai pas les sous pour le cadeau, d’l’anniversaire de ma céline
mais tout l’amour que je lui porte, pourrait pas tenir dans ces lignes
car j’ai bossé putain d’5 heures un soir d’noël pour des broutilles
j’ai bien compris pourquoi les jeunes usent leur futur dans des bouts d’sh-t
moi ce que j’en pense? c’est pas terrible…
voila le fond de mes pensées, donc fatigué de ce périple
parfois il m’tarde d’aller pioncer

- sales gosses

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