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letra de l'angoisse du lendemain - saladin (fra)

[paroles de “l’angoisse du lendemain” ft. scylla]

[intro : scylla]
jusqu’ici tout va bien, je ne peux rendre grâce qu’au ciel même si la vie n’a pas toujours montré un visage d’ange
c’est “marche ou crève”, y a pas l’choix, même si l’est vitalement
la justice sans le pouvoir ne sert à rien
mais le pouvoir sans la justice n’est jamais [?]
le guerrier affûte sans relâche son sabre
mais il ne le sort jamais sans une bonne raison

[couplet 1 : saladin]
j’ai mauvaise mine
comme mon crayon mal taillé
comme mеs gars du 93 ou mes textes sur mon cahiеr
je pe-rap les choses vraies depuis mes débuts, re-frè
naturellement engagé, j’me dis qu’les choses doivent changer
alors j’écris (alors j’écris) quand j’ai besoin de parler
j’ignore si l’on m’entend, mais sur ma feuille, j’ai déversé : des larmes, de l’encre et des tonnes de précieux res-frè
j’ai préféré rester moi-même, personne, j’ai imité
dans mon coin, on me connaît pour mon authenticité
j’ai bougé, laissé sur place les personnes très minutées
(eh ouais, frère)
j’ai tiré un trait sur l’amitié et fais du gros son pour mes soldats et mes guerriers
à présent, les jeux sont faits, f-ck le mien, on mange à leur faim
c’est clair qu’on n’a pas à s’plaindre, y a pas de quoi en faire un refrain
passé dix ans qu’on milite, j’vois pas le bout du chemin
scylla, poto, dis-leur que jusqu’ici, tout va bien
(tout va bien, tout va bien)
[pont 1 : scylla]
ouais, façon d’parler

[couplet 2 : scylla]
disons que jusqu’ici tout va bien, ou en tout cas, c’est pas si mal
y a pas à s’plaindre, on manque de rien, bien qu’on est loin d’être archi pâles
mon rap est marginal, j’sais pas c’qu’il a
c’est pas c’qui marche, faut croire qu’il passe en phase finale dans un concert de cartilage
mais sa puissance de frappe est maximale, il combat chaque prod en face d’un cratère et le perfect quasi machinal
à part ça, j’ai un peu peur pour la finale
je recherche l’amour du ciel, mais j’ai l’impression qu’il me châtie mal
ouais, alors j’essaie de n’pas l’ignorer
chaque jour, un peu plus que la veille, je cherche à m’améliorer
cette partie de moi-même qui pourra m’sauver
six pieds à genou, mon âme de ne pas finir par s’immoler
souvent, je la sens chauffer, m’proposer d’sauter
j’ai beau prier, m’accrocher, elle promet de m’forcer à exploser
j’ai trop prié, je ne sais pas ce que je risque pour la fin
je la sens approcher, mais disons que jusqu’ici, tout va bien
(jusqu’ici, tout va bien, jusqu’ici tout va bien)

[pont 2 : saladin, scylla]
disons que jusqu’ici, tout va bien
ouais, on est si frangins
on essaie
on fait aller
on fait aller
ouais, ouais
[refrain : saladin, scylla]
jusqu’ici, tout va bien, et je ne peux rendre grâce qu’au ciel même si la vie n’a pas toujours montré un visage d’ange (visage d’ange)
c’est “marche ou crève”, y a pas l’choix, même si l’est vitalement
jusqu’ici, tout va bien, et je ne peux rendre grâce qu’au ciel même si la vie n’a pas toujours montré un visage d’ange (visage d’ange)
c’est “marche ou crève” (marche ou crève), y a pas l’choix, même si l’est vitalement

[pont 3]
tu es plus fort que je ne croyais
tu as fait des rêves beaucoup trop grands pour toi
tu vas déchanter
tu n’es qu’une montagne que je dois franchir
une simple montagne

[couplet 3 : scylla, saladin & ensemble]
me demande pas de quoi demain sera fait, je tente d’avancer sans craintes
que le refrain de ma vie, j’ai dû apprendre à le chanter sans fin
vu qu’il est impossible de perdre son passé en chemin
ce qu’il nous reste à chaque réveil, ce n’est que l’angoisse du lendemain
j’sais pas de quoi demain sera fait, j’tente d’avance sans craintes
le refrain de ma vie, j’ai dû apprendre à le chanter sans fin
vu qu’il est impossible de perdre son passé en chemin
ce qu’il nous reste à chaque réveil, ce n’est que l’angoisse du lendemain
me demande pas de quoi demain sera fait, j’tente d’avancer sans craintes
que le refrain de ma vie, j’ai dû apprendre à le chanter sans fin
vu qu’il est impossible de perdre son passé en chemin
ce qu’il nous reste à chaque réveil, ce n’est que l’angoisse du lendemain
j’sais pas de quoi demain sera fait, j’tente d’avance sans craintes
le refrain de ma vie, j’ai dû apprendre à le chanter sans fin
vu qu’il est impossible de perdre son passé en chemin
ce qu’il nous reste à chaque réveil, ce n’est que l’angoisse du lendemain

- saladin fra

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