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letra de freestyle #4 "hallelujah" - sakage

[intro]
han, sakage au mic’ gros
freestyle numéro 4, ok
écoute, écoute, écoute

[couplet]
la fin de mon art m’envenime, la peur de voir la mort venir
un cahier noir de rimes sera l’souvenir de mon âme orpheline
t’es mort de rire face à la vie et ta copine t’as grillé
pupilles écarquillée tu rappes sur copie quadrillée
des larmes intemporelles se retrouvent tout l’temps dans nos rêves
alors la douleur corporelle rappelle que tout est temporaire
la vie un long séjour amer, je n’compte que sur moi même
pour guérir mon père, sécher les larmes le long des joues d’ma mère
moi qui rêvais d’un p’t-t hôtel en corse, j’me suis croûté en force
mais j’dois calmer l’entorse pendant qu’mes chicos tiennent encore
seul estropié, j’écris des phases mes potes se disent choqués
devant la porte du rap faut qu’mes épaules soit disloquées
j’ai honte de croire pouvoir finir par éviter une voix
voir que mes milles et une nuits commencent par il était une fois
né d’un père schizophrène qu’ils enferment j’en perd des kilos frère
perdu en enfer j’rêve d’un repère qu’il n’ose faire
c’est la merde quand à nos têtes, la fin nous fait du spleen
tu sais du style où un notaire devient huissier d’justice
je m’éteins seul, prêt à graviter, avenir en suspend
dans l’suspense on est bien seul dans nos cavités
nos amitiés s’dégradent t’as pas peur que quelqu’un t’éclate
mais quelques claques peuvent dev’nir une patate de casque intégral
ma tête est mise a prix fils, ils veulent ma peau
qu’ils viennent la prendre, tant qu’il m’reste ma quête et mes sacrifices
parti de rien, pas l’souvenir d’loves dans mes poches
non j’en ai pas, vu qu’jai pas l’sourire d’ange de l’époque
j’veux partir vite et loin mais plus j’y pense plus l’train s’arrête
faut des loves putain d’sa mère pour résumer faut des bulletins d’salaire
mes idéaux, m’mènerons nulle part si j’hésite à la base
entre qui fait l’bien, qui fait l’mal, qui décide à ma place
moi j’me pète le crâne, et a c’t’heure-ci ça m’rend seul
j’me d’mande si j’vais durer 10 ans comme walker texas ranger
y’a plus qu’à briller, gars c’est d’l’abus t’as pas d’billet
j’vois qu’t’as pas d’idées par milliers
ouais t’as pas d’thunes, pas d’quoi payer
y’a plus qu’à prier rap et t’as plus qu’à t’appuyer
gratter l’papier pas plié
dans les bras t’as la patate pour n’pas t’éparpiller
non je ne dors plus, j’en ai des acouphènes
tu m’aimes pas ? j’ten…hum, on est des chats d’goutière
regarde par la f’nêtre, respire le temps d’une seconde, frère
compte ouais à combien t’estimes l’étendue d’ce monde
parlons du paradis, si ça s’mérite j’évite le pire
mais l’futur s’rait entre mes mains si j’savais lire mes lignes de vie
hallelujah, j’ai pas la foi, toi le gospel t’obsède
mec observe le rap c’est pas que des grosses paires de bzezs

[outro]
han, sakage, ok, 2012 fréro
on est là ouais

- sakage

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