letra de beaucoup de rivières... - saïan supa crew
[refrain (leeroy)]
il y a beaucoup de rivières à traverser
de montagnes à gravir pour y arriver
une fois là-haut tu peux tomber
un conseil : sur ta route faut pas s’retourner
[couplet 1: leeroy]
les larmes coulent même sur les joues des hommes, si ils se désarment
c’est qu’ils n’ont plus de forces et pleurent comme un enfant, c’est normal
la route est sinueuse et les trottoirs sont bien sales
inverse le cours de choses : reste pas àl !
les femmes versent des larmes comme un enfant fait du vacarme
remonte le cours du fleuve, même si t’es seul, vas-y rame !
ne compte sur personne car les ennemies sont tous àl
regarde donc les gens de loin militer
beaucoup de malheurs oppressent même les mieux éduqués
sache qu’il y a des meilleurs lendemains des fois que l’on puisse rêver
si tu gardes les pieds sur terre, à force l’espoir va payer
esquive les coups des forces de l’ordre à l’affut des méfaits
au pouvoir ils sont bien trop cons pour limiter les excès
encore une fois tu perds ce que tu viens de semer
arrête le dégoût va s’accroître à vitesse grand v
et quand vient la nuit, on fête les fermes caney et surtout ne fait pas d’oubli
tu travailles pour l’etat, tu donnes tes fesses toute ta vie
mais que voulez-vous si j’n’ai pas de fric c’est que j’n’ai pas envie
[refrain (leeroy)]
il y a beaucoup de rivières à traverser
de montagnes à gravir pour y arriver
beaucoup d’ennemis à éviter
tant de frontières à franchir si tu veux percer
beaucoup de fleurs à survoler
et de marches à grimper pour atteindre le sommet
une fois là-haut tu peux tomber
un conseil : sur ta route faut pas t’retourner
[couplet 2]
sir samuel : j’peux pas baisser les bras, bosser à fond
bras dessus bras dessous, brasser des liasses
hélas pour ça les gars faut se battre et vivre de rien
combien ont brûlé les étapes et ont manqué d’se noyer
croyez-moi les regards sont partout, prêts à tout pour vous broyer
comme vous j’apprécie pas les péripéties
hyper épaissis par la jalousie
on l’sait tous mais on y persiste
on y porte donc une importance tel le principe d’inertie
(ça, non merci) sans soucis, on reste en fer quand on agit
specta : specta, moi j’suis né tout seul tout comme toi
mais si tu baisses les bras man, c’est les coups
garçons, si tu baisses les bras la peau s’arrache
les os frottent, là ton esprit suit et c’est fini !
leeroy : boy faut pas t’laisser aller
tu veux le meilleur et personne te laisse y aller
cesse de chialer, laisse la place pour ceux qui rêvent d’y aller
y’a beaucoup de rivières à traverser, beaucoup de rizières à cultiver
boy prends garde et évite les civières
[refrain]
[couplet 3]
leeroy : quoi qu’il advienne privilégions l’unité
que les vrais nous soutiennent afin d’écarter l’imbécilité
mieux vaut ne pas nous retenir auquel cas les niais vont chuter
s’unir avant d’agir est la formule qui n’est que trop peu citée
nos vrais ennemis y parviennent car face à l’adversité
ces gros petits nous contiennent
lorsqu’en surnombre on les fait tilter
ils veulent nous voir finir enchaînés à leurs idées
pour rien au monde je ne ferai plaisir à tous ces excités
les larmes coulent même sur les joues des hommes, si ils se désarment
c’est qu’ils n’ont plus de forces et pleurent comme un enfant c’est normal
la route est sinueuse, et les trottoirs sont bien sales
inverse le cours de choses : reste pas àl !
les femmes versent des larmes comme un enfant fait du vacarme
remonte le cours du fleuve, même si t’es seul, vas-y rame !
ne compte sur personne car les ennemies sont tous àl
[refrain]
[couplet 4]
leeroy : regarde donc les gens de loin militer
beaucoup de malheurs oppressent même les mieux éduqués
sache qu’il y a des meilleurs lendemains des fois que l’on puisse rêver
si tu gardes les pieds sur terre, à force l’espoir va payer
esquive les coups des forces de l’ordre à l’affut des méfaits
au pouvoir ils sont bien trop cons pour limiter les excès
encore une fois tu perds ce que tu viens de semer
arrête le dégoût va s’accroître à vitesse grand v
et quand vient la nuit, on fête les fermes caney et surtout ne fait pas d’oubli
tu travailles pour l’etat, tu donnes tes fesses toute ta vie
mais que voulez-vous si j’n’ai pas de fric c’est que j’n’ai pas envie
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