letra de gosses des villes - ryaam
[couplet 1 : chainyz]
gosses des villes ça traîne tard ou tôt l’matin
dans les transports ça s’ent-sse mais tout l’monde s’en bat les reins
en vrai personne se calcule chacun dans sa bulle ouais
serrés comme des sardines odeurs olfaction qui tue ouais
le nez dehors inhalant le parfum de la ville
ca respire à plein poumon l’tabac le gasoil et la p-sse
tu gazes toi preuve même les pigeons manquent de respect
a battre des ailes au dessus des têtes à croire qu’ils le font exprès
les routes les rues les pistes cyclables pleines à craquer
surpeuplées ça s’embouteille y a d’quoi en décourager
plus d’un plus d’une fois ça marchande sur les marchés
a vive allure ça marche et j’alimente ce cliché
les commerçants ont faim oublient leur sourire quand midi sonne
le client n’est plus roi mais grâce à lui ils br-ssent de grosses sommes
gosses des villes non juste une foire où vivent des pantins
qui courent après le temps par les temps qui courent tous veulent se mettre bien
[refrain]
gosses des villes gosses des villes
[couplet 2 : ryaam]
on est des gosses des villes bercés aux bruits des pin pon
des cris d’une femme sous les pompes d’son compagnon
dès l’aube le pochtron au bistrot matte les altercations
la police partout t’allume dans son fourgon
la tête dans l’guidon guidé par l’appât du gain
le pet-t citadin mène son train train quotidien
on a des balcons en guise de jardins fachos en guise de voisins
le bruit les odeurs tu connais l’refrain
le bobo envahit le centre-ville ne connaît pas d’péripétie
les poches vides le prolo à la périphérie périt ici
les bâtiments vides fleurissent nos avenues
a côté d’ça tu tombes des nues le harraga fait des allées venues
les pubs polluent nos rues nous rendent esclaves du capital
captivés par le câble les campagnards on capte ap’
ouaich camarade c’est triste nos vies strictes nous stressent
mènent au suicide du gosse des villes qui s’défenestre
[refrain]
[couplet 3 : irracible]
je suis né ici mais j’aurais pu naître là-bas
je connais le parvis de paris épargne-moi son fracas
épargne-temps ces immeubles en guise de murs de prison
son béton obstrue ma vision son paysage sans ligne d’horizon
et tous ces pigeons qui picorent les vitrines
et qui ignorent le cynisme que m’inspire ce mode de vie si speed
moi gosse de la ville comme si du béton coulait dans mes veines
ils nous ramènent aux tours de babel ceux qui se rappellent des jardins d’eden
rêvent de voir un potager sur le parvis de la défense
une révolution totale pour un retour à notre essence
demeure loin de la nature chaque soir un ciel violet et dégueul-sse
vient prendre la place des étoiles je vois ça du septième étage
marre des barrages il n’est pas rare quand je vois une image du canada
ou des grands esp-ces que j’me dise quand est-ce que j’me barre là-bas
malgré tout je l’aime cette ville aux excès de vitesse inévitables
activités illimitées pour moi c’est vital
[refrain]
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