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letra de nocturne - rochdi

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[intro]
krystal, mélodie de la cave

[couplet]
j’ai besoin d’maille mais j’aime pas l’taf
mon seul travail c’est le peu-ra qu’t’aime ou pas
mon travail lyrical j’le travaille sans relache tous les jours chaque mois ça m’fait mal d’voir mike s’éloigner d’moi
l’amitié est un don du ciel, allahu akbar
ce soir j’regarde la nuit recouvrir panam
le noir envahi la capitale
j’ai juste envie d’m’assoir en bas d’chez moi
ciel noir, sans étoile, aussi doux que de la soie
un flash de sky, désespoir, l’angoisse me gagne encore une fois
saloperie d’animal, garde tes remarques
celles qui font si mal et qui transpercent mon âme comme des lames de rasoirs, légères, froides, impitoyable
c’est vrai je n’suis qu’un lâche, capable de balnave pour n’importe quoi
un batard misérable qui un soir crèvera sûrement au large d’un trottoir sale
il est loin l’temps des bacs à sables
seule ma foi est incassable, allahu akbar
panam city ma capitale, j’ai usé mes adidas
dans des ruelles sales, à la recherche d’un rêve qui n’existera jamais
nique sa mère, il me reste mes poèmes mes rêves et la loyauté de mes collègues toujours les mêmes :
michael madjid [?]
petite chienne un conseil si tu dégaine vise ma poitrine ou ma tête
faut qu’tu m’crève, si j’me relève je te tuerai sans pitié comme london genovese
tu sais les chiens de mon espèce quand tu les baise, ils reviennent, quoi qu’il advienne
parole de philosophe poète, la vendetta reste le pouvoir du maitre
j’fais mon chemin entre les tox, les salopes et les philotox
loin des blocs ma place est à l’école sur les bancs d’la sorbonne (putain d’époque)
les hommes sont fous les femmes sont folles, en cours je n’vois que des connes
et dans mon hood les jeunes des blocs smoke le com’ comme des loques et noient leurs neurones dans l’alcool
hardcore y en a encore qui s’envoient de l’héro dans l’corps
tu veux du crade va à bes-bar de chateau-rouge à la goutte-d’or
j’écris des rimes aux confins de la nuit et j’m’endors aux aurores
poète dans le coeur quoi qu’il arrive j’agirais comme un homme
même envahi par la peur j’ai choisi la mort avant le déshonneur (déshonneur, déshonneur)
je le jure sur la tête de ma soeur, le jour où viendra mon heure je choisirais la mort avant le déshonneur
la mort avant le déshonneur
j’écris pour les poètes et les rêveurs, les voyageurs
b-boy de la première heure, le hip-hop c’est dans le coeur
dans l’coeur, nul part ailleurs, pour le pire et le meilleurs et ce jusqu’à ce que je meurs
la mort avant le déshonneur
qu’importe l’agresseur, les blessures et la douleur je resterais à la hauteur
j’demande au ciel force et honneur
chaque jour est une guerre, l’ennemi n’a pas de couleur
j’ai choisi la mort avant le déshonneur (déshonneur, déshonneur)
[outro]
la mort avant le déshonneur
j’écris pour les poètes et les rêveurs, les voyageurs
b-boy de la première heure, le hip-hop c’est dans le coeur
dans l’coeur, nul part ailleurs, pour le pire et le meilleurs et ce jusqu’à ce que je meurs
la mort avant le déshonneur
qu’importe l’agresseur, les blessures et la douleur je resterais à la hauteur
j’demande au ciel force et honneur
chaque jour est une guerre, l’ennemi n’a pas de couleur
j’ai choisi la mort avant le déshonneur (déshonneur, déshonneur)

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