letra de krystal - quand la mélodie m'emporte - rochdi
[couplet 1 : rochdi]
a tes côtés, j’ai vu des paysages inconnus
rencontrer des esprits à jamais perdus
auprès d’insolents solitaires
au fin fond d’une vallée perdue
a m’enivrer tout en douceur
loin des losers et du désordre du monde des hommes
un ciel d’étoiles au-dessus de ma tête
la loi morale en moi
j’ai la maxime d’emmanuel
dans ma ruelle, quand vient la nuit, irrationnelle
tu peux rencontrer les esprits
des choses étranges peuvent se produire
j’descends de chez moi comme un vampire
j’ai rencontré une mélodie pleine de souvenirs
juste le temps d’un soupir
a peine j’avais tourné la tête, qu’un chat m’a fait un grand sourire
la vie et ses mystères, j’ai cru que j’allais mourir
il a disparu dans la nuit, une ombre dans la ville
[couplet 2 : madj]
quand la mélodie m’emporte
mon xxx, mes poils s’hérissent
l’absolu se montre, mes plaies morales guérissent
sous une averse, triste, ivre
paris ma ville, vibre
j’fume, j’bois, j’plane, j’suis libre
j’en adresse une à chopin, le polonais
dans son cercueil, pour m’avoir fait flaner à l’oeil
dans la rêverie, à l’heure des drames, des pleurs et des deuils
au bon pet-t vin de m’avoir hissé au-dela d’un certain seuil
sur un quai de seine, seul
le coeur fané, à savourer comme j’peux ma p’t-te vingtaine d’années
a boire, méditer, m’émouvoir puis ricaner
au fou que la mélodie a foudroyé
au fond d’un square froid, noyé dans le noir le soir
ou dans leur pet-t foyer, clean, chaud, bien nettoyé
quand l’ennui pousse xxx la musique
la vie une erreure, une besogne éreintante
un exil singulièrement triste, comme dit frederic nietzsche
[refrain : rochdi x madj]
quand la mélodie m’emporte
ma tête tourne, peu importe où je me trouve
mon coeur s’ouvre, mon corps bouge
la nuit blanche, les yeux rouges
toujours pointés vers l’horizon, l’esprit tourné vers l’inconnu
ma plume connait l’inspiration pour une poignée de secondes
l’orage gronde, la pluie tombe
la ruelle pleure, la mélodie m’enivre jusqu’à me rendre triste
le soleil se lève, quelques caisses b-sses
en solitaire, j’suis comme une étoile dans l’esp-ce
[couplet 3 : rochdi]
lorsque la lune me regarde avec son oeil clair
j’ai une pensée pour monsieur baudelaire
en savourant l’atmosphère, un verre d’eau, un bol d’air
j’ai jeté ma barrette, mes cigarettes
mon coeur est celui d’un poète
aristocrate, krystal possee
les plus belles poésies, les meilleurs mc à paris
de france, d’europe, de la planète, en p-ssant par les states
avec ma tête de chien, mes yeux d’esthète
il y a que la mélodie qu’on respecte
et ce que j’espère, c’est juste de m’envoler avec elle
pour un voyage à l’intérieur de moi-même
ou comme dans le plus beau de mes rêves
je nagerais dans les airs et dormirais dans l’eau
dans un océan vert, au côté d’une sirène
loin des requins, des p’t-ts bouffons qui jouent les chaud
mais quand c’est chaud, valent pas grand chose
juste une mélodie
mon âme se sent vraiment vivante
et brille comme une étoile filante
la vie que je mène est enivrante
mais tout à fait étrange
pourquoi s’en est-elle pris à tange ? ilyes est devenu un ange
que je retrouve à chaque fois que je m’élance
quand ca me démange
l’ivresses et la rêverie se mélangent
un chien errant, qui avance au gré du vent
rochdi est un poète qui vole au-dessus des océans
[couplet 4 : madj]
ma mélodie ne fréquente pas les stars stériles de la star ac’
improbable, elle préfère les écrivains fonsdés au crack
qui bossent discrètement dans leur baraque
les pantouflards qui taffent tard
en peignoir, dans leur manoir le soir
les grandes idées, il suffit pas de marcher pour les avoir
mec détruit par l’ennui comme dans les foyers de vieux
la nuit,loin du bruit, j’fuis accompagné de l’homme qui tutoyait dieu
jean sébastien bach, une suite pour violoncelles sous les étoiles
une glace mirabelle, dieu que la vie est belle
ma ville a mille charmes, vibrantes
xxx
comme une poésie de baudelaire charles
la mélodie panse mes plaies comme une compresse de betadine
avoue que ma phase t’a tué, clé de solo pectorale tatouée
pour immortaliser, de la mélodie, la trace laissée en route
les moutons broutent, stressés
consomment de la mélodie en surgelé
tout le monde s’fout de mozart, c’est clair et net
comme du piano ou de la clarinette
[refrain : rochdi x madj]
quand la mélodie m’emporte
ma tête tourne, peu importe où je me trouve
mon coeur s’ouvre, mon corps bouge
la nuit blanche, les yeux rouges
toujours pointés vers l’horizon, l’esprit tourné vers l’inconnu
ma plume connait l’inspiration pour une poignée de secondes
l’orage gronde, la pluie tombe
la ruelle pleure, la mélodie m’enivre jusqu’à me rendre triste
le soleil se lève, quelques caisses b-sses
en solitaire, j’suis comme une étoile dans l’esp-ce
[couplet 5 : rochdi]
mélodie mystérieuse, qui m’oblige a fermé les yeuz
et à danser
comme un illuminé dans un paname abandonné
l’adrénaline circule au sein de mon corps comme de l’alcool
quand tu m’emportes, ma mélodie, paris ma ville
ainsi que ma vie deviennent magiques
la mort n’a plus de sens
j’écris des rimes avec un stylo et un spleen dense
l’ivresse et la deprime, quand vient la nuit, s’expriment
la détresse d’une ombre dans la ville
mélancolique, mélodie fine triste jaillit d’ailleurs
la mort me fait peur, iliyes repose en paix du fond du coeur
[couplet 6 : madj]
quand la mélodie me transporte, la mort n’a plus de sens
laissant une bonne odeur, c’est moi
j’tire une taf, à la gloire de mon baladeur
mélodie fine triste, dans les oreilles
venue de loin, me faire la cour
faisceau de lumière dans un parcours de chiens urbains
célibataire
un verre d’eau, un bol d’air (rochdi)
un gros bédo, une bierre
une mélodie d’hier jaillit d’ailleurs
comme une profonde prière adressée au seigneur
[refrain : rochdi x madj]
quand la mélodie m’emporte
ma tête tourne, peu importe où je me trouve
mon coeur s’ouvre, mon corps bouge
la nuit blanche, les yeux rouges
toujours pointés vers l’horizon, l’esprit tourné vers l’inconnu
ma plume connait l’inspiration pour une poignée de secondes
l’orage gronde, la pluie tombe
la ruelle pleure, la mélodie m’enivre jusqu’à me rendre triste
le soleil se lève, quelques caisses b-sses
en solitaire, j’suis comme une étoile dans l’esp-ce
[outro : rochdi x madj]
l’esclave qui sommeille en moi s’efface et laisse place
a l’homme libre
l’harmonie de quelques notes et d’une rythmique
a l’oreille, un nocturne de frederic
ou une symphonie de ludwig
un piano d’erik satie
dans la nuit, paris scintille
que les poètes se lèvent et s’indignent
pour ce qu’ils ont fait de notre musique
madjid et rochdi, juste pour l’amour d’une mélodie
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