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letra de le gros - rim'k

[intro]
allez poussez vous voila les gros (non…)
on est trop lourds on est trop vitriots (ouais…)

[refrain]
le gros, le gros, le gros, le gros
le gros, le gros, le gros, le gros
tu parles à qui, nous? on est féroces
devant l’canon, flic ou voyou, aucune différence
on s’ralimente à la source
frénésik le four, on s’est fait palper les (aaah!)
et on a plié des fourches de bécanes
y a une brigade qui m’attend pour mettre les pains sur l’carrefour
ici vitry-sur-seine, oublié comme le darfour
frénésik le four, p-sse me voir, j’t’arrange
c’est tout droit dans vos (oh!) et j’préfère les tunes, on m’surnomme cac 40

[couplet 1]
avec le temps on est devenus des cyborgs, on veut des sous bébé
j’ai des traces sur le corps, fais-moi un m-ssage ou file-moi l’fer à souder
rendez-vous à la morgue, j’suis venu me défouler
y a qu’un dessous d’table qui m’empêchera d’te dessouder
j’rappe pour pas qu’on oublie les légendes locales de vitry
sais-tu qu’une banque sur deux, c’est les mecs de vitry
pour les mecs de vitry, les gros rudes
pas un d’nous serait en prison si on avait tous une xxx
des voyous y en a tellement xxx dans les administrations pénitentiaires
les filières et leur démantèlement
on est les stars du tribunal de créteil et du rif
p-sse me voir en bas de l’immeuble avec une teteille et du cif
j’suis un cas désespéré, j’ai appris à souffrir
j’ai que des solutions désespérées
tu veux m’test, on va tous mourir
j’ai le sang-froid, mes balles, les mains libres
le calibre dans les chicots j’envoie des pralines comme les talibans
sur l’net j’vais vous choquer
hardcore et modeste, pour dormir j’aurai toujours les bancs d’ma cité
(illé-illégalement vôtre)
si la france est mal en point, c’est sûrement d’ma faute
et celle des miens

[couplet 2 : les affranchis]
chez nous un pro il parle pas il agit
là c’est les affranchis
pas les apprentis
pour ceux qui sont partis
quand je pence à jul j’me dis non non
la vie c’est dur est-ce que tu m’entends?
certains frères à nous font des allers-retours
certains meurent et c’est les parents qui pleurent
2007 c’est toujours affranchis
2007 c’est toujours l’illicite
2007 c’est toujours vitry
[rim’ k]
ah, fallait qu’j’le dise et je m’en bats les (ding ding)
et puis j’ai déjà gerbé dans toutes les boîtes de nuit d’paris
c’est parti, c’est l’heure des actes de barbarie
demande de rançon, on est tous un peu musiciens
devant le juge (on chante tous la même chanson)
quand j’me retourne et regarde mon p-ssé
j’me considère comme un miraculé
gros c’est pour gros bonnet
pour mon pote le gros qui a pris seize ans
arrêtez d’être tous gros, gros c’est pour gros voyou
quel type peut m’ralentir, j’ai pas changé mais j’évolue
j’rappe plus dur, j’m’améliore au stand de tir
j’ai racheté vos bling-bling pour les rebicrave
sucez-moi la b—
a croire qu’les bonhommes ça existe plus, bande de fils de…

[refrain]
tu parles à qui, nous? on est féroces
devant l’canon, flic ou voyou, aucune différence
on s’ralimente à la source
frénésik le four, on s’est fait palper les (aaah!)
et on a plié des fourches de bécanes
y a une brigade qui m’attend pour mettre les pains sur l’carrefour
ici vitry-sur-seine, oublié comme le darfour
frénésik le four, p-sse me voir, j’t’arrange
c’est tout droit dans vos (oh!) et j’préfère les tunes, on m’surnomme cac 40
le gros, le gros, le gros, le gros
le gros, le gros, le gros, le gros
le gros, le gros, le gros, le gros
le gros, le gros, le gros, le gros

[scratches]
“savent pas qu’les jeunes du hall utilisent des canons uzi”
“cajoline c’est pas pour eux la lavande, c’est la came, ils veulent la vendre”

- rimk

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