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letra de je suis innocent - rim'k

[intro]
on s’dispute le terrain
sous la tombe on le paiera
applaudissez comme à l’opéra
c’est ça le son d’la jonquera
on a déjà -ssouvi notre fantasme
de la russe blonde, on attend plus
on dévie les signes de la fin du monde
arrache ta gueule d’vampire
encore un spliff, encore une bière
encore une balance qui coopère
encore, encore, et encore on perd
encore en guerre
encore un vol à la portière
encore un gamin mis en bière
encore des mômes que des parents enterrent

[couplet 1]
ton voisin bourré à la vin-sse bon marché
regarde le journal télévisé en 3d
ta femme en allant faire les courses
salement s’fait draguer
comme le fond d’la seine, tous
on recherche un cadavre
hechek c’est sal-sse traite pas de sale race
il est à 200 euros par mois
les condés sont en planque dans un appart’
comme dans l’cheval de troie
arrête de bander sur des vêtements
que tu te paieras jamais
va remplir un fichier d’surendettement moray
les p’t-ts comptent deux trois quatre euros sur la marelle
le paradoxe des crèves, des p’t-ts d’la tess
c’est qu’ça vient du marais
tu t’désistes, moi j’résiste comme les rares grossistes
si tu chies trop bon c’est qu’t’es sadom-s-ch-ste
t’as la thune, t’as l’aile, t’as la cuisse, t’as la suisse
sur le fil d’rasoir comme une grande barbe de salafiste
approche toi fais moi la bise t’as le banditisme
boule de hram tu penses aux disparus
uniquement quand tu tises
sois pas utopique comme devenir
milliardaire dans l’disque
le seul testament qu’tu laisseras à ton fils
sera un crédit, on compte plus les maladies
t’as les couilles chargées comme un uzi, bah vas-y
prends une pirogue, tes gosses
va dans les pays émergents comme l’asie
on t’offrira le droit d’asile et même l’euthanasie
résultat du compte bah t’aimes pas la vie
t’as une pale mine, t’as une calvi’
t’as un frigo et l’réservoir vide
plus l’temps pour le kiff, tape 1 pour les jouets du p’t-t
et 2 pour t’couper les tifs
chacun son slip y’a plus d’collectif
tu tournes, tu tournes la tête baissée en
promenade a ram-sser les spliff
quand on prend du recul
c’est quand on tire à l’arme lourde
j’suis dans un coupé sport agressif
sur les faubourgs, lourd !
nos vies sont entre les mains de gros lards infectes
la corruption est infatigable
comme le marché du s-xe
donc on pense à carap’, mais y’a eu le printemps arabe
appelle-moi si t’as une baraque
tu compte poser quoi, ce soir sur la table de la baraque ?
tous des tards-ba d’obama barack à moubarak
aid moul bara ! arrêtes de t’branler
sur des vidéos d’burnmen
happy birthday, tuez-nous
chez nous, l’jnoun prend l’bus, s’promène
gratuit club, t’hagar devant tout l’monde
personne crie ou bouge c’est ça
la mentalité fin du monde
des mineurs sans pudeur à poil devant la webcam
en afghanistan les usa vivent un deuxième vietnam
t’es foutu, fous-toi une balle !
les traders ces voyous notoires jouent
au yoyo avec la bourse mondiale
et l’prolétaire moyen y s’mange des concombres
des grands ensembles laissé pour qu’on vous cogne
on vous cachetonne, qu’est-ce tu marmonnes ?
qu’est-ce tu racontes ?
donne ton cul pour diner, on s’en bat les
couilles qu’tu sois indigné
parait qu’j’suis hnin tu peux lire dans mon
cœur comme dans un livre
d’mon vivant j’aimerais voir la palestine libre
la braque, le deal : on s’est écartés du dîn, on était pas dociles
mais on traine pas des p-ssés d’pédophile
parfois on a pas d’quoi fouetter un chat
pas de quoi -ssister personne
même pas de quoi t’faire une grille au bar
dans la m-sse on s’fond’ les mecs attaquent des brinks
tu t’demandes: comment ils font ?
voir à quel produit ils se défoncent ?
crise de nerfs, prise de merde tu peux t’faire
dessouder par un gros maurice
pour faire péter ton terter on fera péter la nourrice
aucun humoriste peut nous faire sourire
au lieu d’combattre y’en a qui préfère s’laisser mourir
fatigués de charbonner, leurs vies valent
même pas l’prix d’un chardonnay
fin du monde, ambiance
le sheitan danse, danse, danse, danse…
à tous les gangs répartis dans les 4 coins d’la france
on s’dit pour aimer la vie faut lui trouver un sens

[outro]
dirigé par les gangster, l’enfant du pays
est devenu un prince de guerre
ça ne fait, ça ne fait, ça ne fait qu’empirer
la finance est une arme
la politique c’est d’savoir quand il faut tirer

- rimk

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